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Galeries Lafayette : le plan de sauvegarde validé par le tribunal de commerce de Bordeaux

Le tribunal de commerce de Bordeaux donne son feu vert au plan de sauvegarde des 26 Galeries Lafayette appartenant au bordelais Michel Ohayon.

Les Galeries Lafayette de Belfort, l'un des 26 magasins appartenant à Michel Ohayon. Les Galeries Lafayette de Belfort, l'un des 26 magasins appartenant à Michel Ohayon.
Les Galeries Lafayette de Belfort, l'un des 26 magasins appartenant à Michel Ohayon. © Maxppp - Christine DUMAS

Le tribunal de commerce de Bordeaux annonce ce jeudi matin avoir validé le plan de sauvegarde concernant les 26 magasins Galeries Lafayette détenus par Michel Ohayon. L'avocat et la représentante des salariés restent toutefois en attente de la décision sur le fond. Présenté par l'actionnaire surendetté, ce plan de continuation d'activité prévoyait initialement l'abandon par le groupe Galeries Lafayette, principal fournisseur et franchiseur de l'homme d'affaire bordelais, de 70% de leurs créances, un étalement des 30% restants et une renégociation des royalties, le taux de commissionnement dans deux ans.

Rachetés au groupe Galerie Lafayette entre 2018 et 2021, les 26 magasins concernés emploient environ 1000 salariés à : Agen, Amiens, Angoulême, Bayonne, Beauvais, Belfort, Besançon, Caen, Cannes, Chalon-sur-Saône, Chambéry, Dax, La Roche-sur-Yon, La Rochelle, Libourne, Lorient, Montauban, Niort, Rouen, Saintes, Tarbes et Toulon, ainsi qu’à Tours, Pau, Rosny-sous-Bois et à Coquelles près de Calais.

"Continuer avec Michel Ohayon aux commandes, c'est inquiétant"

Plus grand propriétaire foncier du centre-ville de Bordeaux, Michel Ohayon a racheté, ces dernières années, de nombreuses enseignes textiles en difficulté, parmi lesquelles Go Sport, Camaïeu, Gap France ou encore La Grande Récrée. Des marques qui par la suite ont été placées en redressement et liquidation judiciaire. Jadis considéré comme le sauveur d'entreprises dans la tourmente, Michel Ohayon est depuis accusé d'en être un fossoyeur.

Début mars, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour escroquerie en bande organisée à l'encontre de l'homme d'affaires bordelais. La justice s'interroge sur les pratiques du chef d'entreprises lorsqu'il était aux manettes de Gap, Go Sport et Camaïeu. "Il est visé par une enquête ! Que vont faire les marques ? Est-ce qu'elles vont rester dans nos magasins ? Le feu vert du tribunal de commerce, c'est un soulagement en demi-teinte parce qu'on conserve nos emplois mais on sera toujours dans l'inquiétude concernant la pérennité de notre entreprise", réagit Muriel Scansi, la déléguée centrale CFDT pour les enseignes de province des Galeries Lafayette.

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