Ecotaxe abandonnée : pas si sûr selon les politiques alsaciens
Alors que le dossier est revenu dans le débat politique cette semaine, et que Manuel Valls a redit son refus de la voir expérimentée, plusieurs élus alsaciens estiment que l'écotaxe n'est pas enterrée pour autant.
Le débat est revenu par le Nord de la France : l'ancien ministre des Transports et député-maire de Boulogne-sur-Mer Frédéric Cuvillier, a relancé l'idée d'une écotaxe à l'échelle locale, pour la région Nord-Pas-de-Calais. La Belgique doit mettre en place l'année prochaine la taxe transit pour les poids lourds, et la région ne veut pas être lésée.
En Alsace, la situation est similaire, avec l'instauration de la Maut en Allemagne il y a plus de dix ans. Résultat : quand Manuel Valls, le Premier Ministre, a douché toute perspective de retour de l'écotaxe à l'échelle nationale ou locale, les élus alsaciens sont montés au créneau.
Un sujet central de la campagne des futures élections régionales?
Le père de l'écotaxe, Yves Bur, maire de Lingolsheim, demande au Premier Ministre de faire confiance aux régions et aux élus locaux qui connaissent la réalité de leur territoire.
De son côté, Sandrine Bélier, tête de liste Europe Ecologie les Verts aux régionales de décembre en Alsace-Lorraine-Champagne-Ardennes, estime que le dossier n'est pas clos et elle l'évoquera pendant sa campagne.
Par ailleurs, Robert Hermann, président de l'Eurométropole de Strasbourg, est sûr que "non" de Matignon n'est pas si définitif que ça.
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