Passer au contenu
Publicité

BorgWarner : y'aura -t-il un jour un repreneur pour les locaux de l'usine d'Eyrein ?

Par

Alors que l'usine BorgWarner va fermer ses portes au 1er mars 2022, où en sont les 368 salariés du groupe ? Que vont devenir les locaux de sept hectares situés dans la zone de la Montane ? "Il y a des petits espoirs, mais rien de concret pour l'instant" explique prudemment le maire de la commune.

Le site corrézien de BorgWarner Le site corrézien de BorgWarner
Le site corrézien de BorgWarner © Radio France - Nicolas Blanzat

Le combat des BorgWarner a été l'un des plus importants conflit social en Corrèze de ces deux dernières années. 368 salariés se sont battus pour sauvegarder leur usine, sous-traitant de l'industrie automobile. En vain : après l'espoir d'un repreneur, les 368 salariés seront licenciés officiellement le 1er mars 2022. 

Publicité

Des locaux vacants...mais des espoirs ?

Ce combat attriste le maire d'Eyrein Jean-François Salles. "Ca fait mal au cœur. Ca me révolte qu'une production aille bien, et qu'on la délocalise pour des raisons financières" explique le premier édile de la commune, dont beaucoup de salariés se sont installés sur sa commune. "Même, pour le territoire, avec les sous-traitants, cela représentait près de 1 300 personnes sur tout le département" s'exclame-t-il. "Je m'inquiète pour mes administrés, vont-ils rester ici avec leur maisons après la fermeture" s'alarme-t-il. 

C'est aussi secondaire, quoique. Les locaux de l'usine BorgWarner inquiète le maire. Ils sont assez grands, près de sept hectares en tout. Pourraient-il être repris ? L'élu veut absolument être très prudent. "Je ne peux rien vous dire, surtout après la déconvenue de Punch" rappelle-t-il, en citant l'entreprise belge un temps intéressée par la reprise de BorgWarner, avant de lâcher l'affaire. "Mais, c'est vrai que quelques informations peuvent être encourageantes" souligne Jean-François Salles, sans en dire plus.

loading

Une chose est certaine : ces locaux ne seront pas acquis par la commune ou l'agglo, car BorgWarner a fixé le prix de la vente à quatre millions d'euros.  Un prix beaucoup trop cher pour engager des fonds seul. "On espère qu'il y aura un repreneur" explique Jean-François Salles. L'an dernier, en juillet, Bruno Le Maire, le ministre de l'économie, avait réagi en promettant "garantir un avenir au site de Tulle". 

Des salariés en Hongrie pour aider à la délocalisation

Pendant ce temps, il reste encore 90 salariés de BorgWarner sur le site. Certains sont en télétravail, d'autres connaissent un sort plus cruel. Une délégation s'est rendue en Hongrie pour aider à la délocalisation des lignes de production sur le nouveau site. Quant aux salariés déjà partis au départ, où aux 72 licenciés par paquet de 30 depuis octobre, certains ont retrouvé du travail. "Beaucoup dans d'autres secteurs totalement différents de l'industrie" dit-on de source syndicale. 

D'autres vagues de licenciements auront lieu au courant du mois de janvier, après une trêve des congés fin décembre. 

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

Publicité

undefined