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Bazas : l'entreprise Fonmarty en liquidation judiciaire, 165 salariés à reclasser

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C'était attendu, l'entreprise Fonmarty, située à Bazas, vient d'être placée en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Bordeaux.

En juin dernier, les représentants de la CGT manifestaient pour demander un sursis le temps de trouver un repreneur En juin dernier, les représentants de la CGT manifestaient pour demander un sursis le temps de trouver un repreneur
En juin dernier, les représentants de la CGT manifestaient pour demander un sursis le temps de trouver un repreneur © Radio France - Stéphane Hiscock

L'entreprise Fonmarty, basée à Bazas, va disparaitre. Le tribunal de commerce de Bordeaux a placé l'entreprise en liquidation judiciaire, cette procédure met fin à l'activité de l'entreprise, et selon les textes, les biens restants vont être vendus pour permettre le paiement des différents créanciers. L'administrateur judiciaire en charge du dossier avait demandé cette liquidation pour le fabriquant de portes et ses 165 salariés. L'entreprise qui appartient au groupe Keyor depuis 2015 était en cessation de paiement, elle avait été placée en redressement judiciaire en avril dernier et malgré toutes les mobilisations des dernières semaines, n'a pas trouvé de repreneur.

"Une nouvelle terrible pour Bazas"

"C'est une nouvelle terrible pour le territoire et pour la ville de Bazas" avoue la maire de Bazas, Isabelle Dexpert, d'abord pour savoir ce que vont devenir les 165 salariés, mais aussi, comment un territoire comme le notre peut se remettre." La maire qui précise que le commerce local sera impacté ainsi que les entreprises qui travaillaient pour Fonmarty. Elle s'inquiète également de trouver un moyen de renflouer les comptes, notamment une dette de 270.000 euros de régies électriques municipales qui n'ont pas été payées par le groupe Keyor. Une cellule d'appui et de recherche est mise en place avec la communauté de commune, Pôle emploi et l'État pour aider les salariés à retrouver du travail. La mairie assure également mettre à disposition des salariés des locaux et "des moyens humain pour l'administratif si besoin".

Le groupe Keyor assure qu'il a recherché activement un repreneur pendant 6 mois. Il pointe les difficultés dans le secteur du bâtiment et dit avoir enregistré 34 millions d'euros de pertes depuis son rachat de l'entreprise familiale Fonmarty en 2015.

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