À Saint-Berthevin, l'entreprise Gruau livre 30 véhicules pour la gendarmerie de l'air

La gendarmerie de l'air a récupéré ce lundi 11 décembre les clés de 30 4x4 Dacia Duster au siège du groupe Gruau à Saint-Berthevin. Ces trente voitures, transformées sur le site mayennais de l'entreprise, vont être affectées à 26 bases aériennes partout en métropole, en Guyane et en Nouvelle-Calédonie.

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Les gendarmes qui vont les utiliser vont pouvoir effectuer des patrouilles à l'intérieur et aux abords des sites sensibles pour les protéger. "De tels véhicules répondent à un besoin opérationnel qui est celui de pouvoir satisfaire les missions de la gendarmerie de l'air, explique son commandant, le général Jérôme Bisognin. C'est par exemple une capacité 4x4 permettant à ces véhicules de faire de la circulation tout chemin, c'est une rampe sur le toit qui permet de signaler la présence de la gendarmerie de l'air, soit en activant les seuls feux ou bien si nécessaire en activant également la sirène, le fameux deux tons qu'on connait bien." Prix d'une voiture : 30 000 euros.

Une nouvelle commande militaire honorée donc par le leader européen de la carrosserie sur véhicule utilitaire. L'histoire avec les armées et les forces de l'ordre a débuté au milieu du siècle dernier, "dans les années 50 avec les bus pour l'armée de l'air, raconte Mickaël Tocreau, le directeur commercial et marketing du pôle mobilité urbaine du groupe Gruau.

Il y a eu un petit trou dans l'histoire d'amour entre les forces de l'ordre et Gruau et ça a redémarré il y a une vingtaine d'années avec les Subaru pour les brigades autoroutières. Et puis depuis, on n'a pas cessé de faire des transformations, que ce soit d'abord et avant tout pour le ministère de l'Intérieur mais aussi de temps en temps pour l'armée."

Un chiffre d'affaires en hausse en 2023

Le groupe Gruau a bien rebondi depuis la crise Covid. Son chiffre d'affaires est en hausse de 20 % en 2023 par rapport l'année dernière. "On devrait atteindre les 265/266 millions d'euros, estime le président de l'entreprise Patrick Gruau, mais c'est surtout aussi une rentabilité affirmée et c'est ça qui est le plus important. Ça prouve que, après le Covid, après les difficultés d'approvisionnement des châssis comme nous l'avons vécu l'année dernière, le rebond est là en 2023 et la trajectoire pour 2024 est aussi bien engagée."