A Orléans, Kéolis se tourne vers l'insertion professionnelle pour trouver de futurs conducteurs de bus et de tram

Kéolis Orléans a ouvert fin 2023 un campus de formation au sein de l'AFTRAL de Semoy, un organisme qui propose des formations en transport et en logistique. Sur le site, Kéolis a sa propre salle de réunion et même une salle équipée d'un simultateur de conduite. "C'est un petit plus très utile et qui plait beaucoup à tous nos jeunes en formation" explique Jérôme Charpentier, le directeur des ressources humaines chez Kéolis Orléans.

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" Faire venir vers nous des personnes éloignées de l'emploi"

Depuis quelques années, le groupe multiplie les initiatives pour trouver 50 à 100 nouveaux conducteurs par an. Il y a ce nouveau campus, les campagnes d'affichage sur les bus et tram, les offres d'emploi laissées dans les boites aux lettres et via France Travail, les salons en direction des jeunes. Mais, Kéolis a toujours et encore des besoins d'où l'idée de se tourner aussi vers l'insertion professionnelle et les associations qui s'en occupent. "Aujourd'hui, on veut s'appuyer sur le tissu associatif pour faire venir vers nous des personnes éloignées de l'emploi et aussi en situation de handicap " détaille Antoine Lequeux, le directeur de Kéolis Orléans.

A terme, Kéolis veut recruter 70 personnes par an issues d'un parcours d'insertion

Comme pour toutes les formations Kéolis, les personnes intéréssées devront d'abord passer quelques tests psychologiques avant de pouvoir intégrer une session. "Il y a 3 mois sur le campus avec notamment un apprentissage sur le simulateur de conduite et 3 mois ensuite en immersion avec les équipes de Kéolis ou de nos partenaires comme les cars Dunois" détaille Jérôme Charpentier. Au bout des 6 mois, un poste en CDI est proposé au conducteur formé avec un salaire de base de 2.100 euros bruts par mois. A terme, Kéolis Orléans ambitionne d'embaucher 70 personnes par an, issues des réseaux d'insertion professionnelle. "C'est important pour un réalisateur de service public comme Kéolis d'avoir aussi cette dimension sociale" insiste Antoine Lequeux.

A ce jour, des associations comme Demain 45 ou Envie se sont déjà sur les rangs. L'IME, l'Institut médico-éducatif d'Orléans la Source, est aussi un partenaire potentiel. " Quand on entend parler d'inclusion, d'accompagnement, forcément, ça nous intérésse. On est en permanence en quête de nouvelles entreprises et de nouveaux secteurs d'intégration"  précise Anne-Marie Poitou, éducatrice technique spécialisée. "J'ai au moins 2 jeunes qui pourraient suivre le parcours Kéolis. Peut-être avec un peu d'aide ? Et encore, l'un des deux a déjà le permis."