Le Rugby Club Orléans affiche lui aussi ses couleurs sur le tramway

Avec un grand sourire, les joueurs du RCO ont accueilli, face à la cathédrale d'Orléans, ce lundi 22 janvier, le nouveau tramway, rouge, jaune et noir, représentant les couleurs de leur club. "C'est encore un petit pas de plus pour le rayonnement du rugby orléanais" se réjouit Sébastien Moine, directeur général du RC Orléans.

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Le contact entre le club et Kéolis, la société de transport public, a été établi au début de la saison, en septembre. En partenariat avec l'agence de communication WAM, ce tram a été pensé pour représenter au mieux l'esprit du club. On y voit ainsi les visages les plus familiers de l'équipe, tel le pilier Kévin Lebrun ou encore des slogans "GO RCO" ou "Je supporte le RCO, je voyage avec TAO." Après les basketteurs de l'OLB et les handballeurs de Saran, c'est le troisième club orléanais à bénéficier de cet affichage.

"Il y aura même quelque chose pour les JO cet été"

Une campagne publicitaire à 15.000 euros mais un investissement rentable, déclare Sébastien Moine. Le club veut se mettre en valeur et rappeler ses ambitions, avec l'objectif d'une montée en National, deux divisions au-dessus du niveau actuel (Fédérale une), dans les prochaines années. Autre objectif : promouvoir les matchs au stade Marcel-Garcin à Orléans. "Le RCO est une marque et c'est avec fierté que l'on voit celle-ci se diffuser de plus en plus" avance Bruno Leprince, président délégué du RC Orléans en voyant passer ce nouveau tram.

Les trams aux couleurs des clubs de sport de la Métropole d'Orléans ne vont pas s'arrêter là. Des discussions entre la mairie, Kéolis et certains clubs sont en cours. "Il manque quelques clubs pour avoir tous les sports collectifs de la ville mais cela va venir soyez-en sûrs" confie Thomas Renault, adjoint à la mairie d'Orléans, en charge des Sports. "Il y aura même quelque chose pour les JO cet été" ajoute-t-il avec un sourire.

Le tram du RC Orléans est dès à présent en marche sur la ligne B du tram, entre la commune de La Chapelle-Saint-Mesmin et celle de Saint-Jean-de-Braye.

Article Vincent Jaouen