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24 heures du Mans : les hébergements hors de l’agglomération mancelle ne font pas le plein

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A une semaine du début des 24 Heures du Mans, il reste encore des places d'hébergement dans les hôtels et les gîtes situé en dehors de l'agglomération mancelle. Une situation inhabituelle, en partie due, à la moindre présence, cette année encore, des spectateurs anglais.

Les 24h du Mans 2022 ont lieu les 11 et 12 juin. (Photo d'illustration) Les 24h du Mans 2022 ont lieu les 11 et 12 juin. (Photo d'illustration)
Les 24h du Mans 2022 ont lieu les 11 et 12 juin. (Photo d'illustration) © AFP - Paulo Maria / DPPI via AFP

Les 24 Heures du Mans 2022 retrouveront-elles leur niveau de fréquentation d’avant la pandémie de Covid? Autrement dit : y-aura-t-il, cette année, autant de spectateurs qu’en 2019  - 252.000, selon l’Automobile Club de l’Ouest, organisateur de l’événement -? S’il est trop tôt pour apporter une réponse précise, les réservations dans les hôtels et les gîtes sarthois permettent, à quelques jours du début de l’épreuve, de dessiner une première tendance. 

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Selon l’UMIH (l'Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie), en Sarthe, les hôtels affichent complets (certains depuis longtemps) dans l’agglomération du Mans. Sans surprise, par exemple, plus aucune chambre n’est disponible à l’Ibis Styles de Mulsanne situé au pied du circuit. « Mon établissement est complet », indique son gérant Philippe David. « Nous retrouvons nos clients habituels, auxquels s’ajoutent des équipes qui tournent », précise-t-il.
 

Moins d'Anglais cette année

Cette tendance au bon remplissage des hôtels ne s’observe pas à l’extérieur du Mans, en campagne, contrairement aux autres années. Ainsi, par exemple, à l'hôtel de la Barque, à Beaumont-sur-Sarthe, où un quart seulement des chambres est réservé. « D’habitude, c’est plein », se désole Gérard Vincent qui espère capter une clientèle de dernière minute**. Au fil des années, l’offre s’est considérablement développée autour du Mans**, de sorte que les spectateurs sont moins nombreux à loger en périphérie, avance l’hôtelier. « Les chambres d’hôtes, les gîtes, les logements Airbnb et les hôtels qui se sont construits au Mans : la concurrence est forte », souligne le patron qui a, comme beaucoup d’autres, également perdu une partie de sa clientèle anglaise depuis le Brexit.
 

Encore des places dans les Gîtes de France 

La centrale de réservation des Gîtes de France dresse le même constat : un bon taux de remplissage dans l’agglomération mais « encore des disponibilités à quelques kilomètres du Mans », indique sa directrice en Sarthe. Virginie Hardonnière précise que le taux de remplissage actuel des gites est « un peu meilleur qu’en 2019 ». La responsable rappelle que, traditionnellement, les spectateurs des 24H du Mans sont moins friands de gîtes que ceux d’autres événements sur le circuit, par exemple le Grand Prix de France moto ou Le Mans Classic, début juillet.
 

Des clients qui négocient davantage 

Autre tendance relevée par l’UMIH (l'Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie) cette année : les clients, tout particulièrement les écuries, négocient davantage les tarifs et les prestations. « Leurs budgets ont été revus à la baisse », constate Aline Coiffard, représentante des hôteliers en Sarthe. La responsable pointe du doigt le contexte économique général et tout particulièrement l’inflation ainsi que le souvenir des tarifs pratiqués l’an passé, « De nombreux hôtels n’étaient pas remplis. Les hôteliers avaient considérablement baissé leurs prix », se souvient-elle. « Il semblerait que certains établissements hôteliers aient perdu de gros clients. Des clients intéressants qu’ils avaient depuis de nombreuses années changent d’enseigne », relève-t-elle. 

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