"Les Maisons de quartier en danger depuis le Covid" alerte Carine Michel adjointe à la ville de Besançon

"Les maisons de quartier associatives, qui ont un agrément comme centre social donné par la CAF, n'arrivent pas à sortir de la zone de turbulences née de la crise du Covid" alerte Carine Michel, l'adjointe à la maire de Besançon en charge de la vie associative.

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Un nombre d'adhérents en berne

Ces difficultés sont financières mais elles s'expliquent d'abord parce que "certaines maisons ne retrouvent pas le nombre d'adhérents qu'elles avaient avant, ce qui a un impact sur leurs recettes", explique l'élue. "Il y a aussi la perte et l'épuisement de bénévoles ce qui parfois les obligent à prendre des vacataires, ce qui a un coût."

"On a aussi une augmentation de la masse salariale, due à l'augmentation du point pour les salariés, ca s'explique aussi avec le pouvoir d'achat des Bisontins, qui est impacté par l'inflation du coup beaucoup d'entre eux ne prennent plus qu'une seule activité", détaille encore Carine Michel.

Explosion des coûts de l'énergie et du fonctionnement

"Enfin tout ça s'accumule avec l'inflation des coûts de fonctionnement et de l'énergie", complète l'adjointe à la vie associative de la ville de Besançon qui accompagne ces maisons de quartier en difficulté à hauteur de 1,2 millions d'euros.

Alors quelles solutions face à ces problèmes récurrents ? "Au total la ville emploie 53 équivalents temps plein pour ces quatre maisons de quartier associatives [la MJC Palente, celle des Clairs Soleils, de Saint Ferjeux ou l'ASEP, l'Association Sportive et d'Education Populaire, ndlr], il faut construire un plan d'action et réinventer avec la CAF un modèle pour leur permettre de continuer à vivre", estime Carine Michel pour conclure. Son interview est à retrouver ici en intégralité.