Bourg-Saint-Andéol remporte le concours pour sauver le tableau "La peste de Marseille"

La ville de Bourg-Saint-Andéol a besoin de plus de 10.000 euros pour restaurer son tableau "La peste de Marseille" : elle vient d'obtenir 8000 euros d'aide en remportant le concours "du plus grand musée de France". La fondation La sauvegarde de l'art français qui l'organise avec le groupe Allianz a reçu près de 250 dossiers. Il en restait trois en lice dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Les votes se sont poursuivis sur internet jusque dans la nuit de jeudi à vendredi.

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5712 votants, 45% pour Bourg-Saint-Andéol

Il y a eu 5712 votes précisément pour départager les derniers tableaux en finale en Auvergne-Rhône-Alpes. 45% ont choisi le tableau défendu par Bourg-Saint-Andéol. Philomène Vuillard est cheffe de projet pour la fondation La sauvegarde de l'art français. "C'est une œuvre d'une qualité artistique et historique, en lien avec l'histoire de la ville qui a subi la peste au XVIIIe siècle. Le fait qu'elle soit exposée dans un hôpital a pu aussi touché les gens" estime-t-elle. Les autres tableaux concurrents étaient portés par les villes de Champagny-en-Vanoise et du Bourget-du-Lac.

"On finit avec 200 voix de plus que celui qui est juste derrière nous. Donc on a 2571 votes !" se réjouit la maire de Bourg-Saint-Andéol, Françoise Gonnet-Tabardel. "C'est une super nouvelle. L'info a circulé, ça a été relayé par tous, les associations, le Département, la préfecture... même les villes jumelles de Bourg-Saint-Andéol en Allemagne et en Italie. Tout le monde a joué le jeu" se félicite-t-elle.

Et maintenant ? "On échange avec la fondation Allianz, mécène du concours. On va organiser probablement une cérémonie courant mai" explique la maire de Bourg-Saint-Andéol. "On va finaliser le dossier, trouver et retenir un spécialiste de la restauration" ajoute-t-elle. Le coût total de l'opération doit encore être évalué, puisque suivront aussi l'accrochage et l'éclairage. "Il est possible qu'on demande quelques subventions en plus" souligne Françoise Gonnet-Tabardel. La restauration devrait commencer à l'automne.

Le communiqué du mécène