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VIDÉO - La récolte des asperges se fait avec les pieds dans l'eau en Dordogne

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Les champs en Dordogne sont gorgés d'eau avec les intempéries des dernières semaines. À Castels et Bézenac, la récolte des asperges se déroule avec des bottes et sans machines, mais le soleil annoncé pour la fin de semaine leur donne de l'espoir.

Les rangées entre les buttes d'asperges forment des petits bassins d'eau dans ce champ de Castels et Bézenac (Dordogne). Sur les petits monticules de terre, on distingue les têtes blanches des asperges prêtes à être récoltées par les trois saisonnières qui travaillent ce jeudi matin. Avec leur bottes, elles évoluent tant bien que mal au milieu de la boue qui s'accroche sous les pieds.

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Récolte retardée

Les intempéries des dernières semaines dans le département laissent des étendues agricoles complètement gorgées d'eau. Alors, pour les asperges il a fallu s'adapter. Déjà, à la ferme du Mas, la récolte a été retardée de deux semaines car le producteur ne pouvait tout simplement pas commencer la production au vu de l'état de sa parcelle.

Le terrain est gorgé d'eau pour ces premières journées de récolte.
Le terrain est gorgé d'eau pour ces premières journées de récolte. © Radio France - Matthieu Bonhoure

Désormais, les saisonnières évoluent à pied dans les rangées, les machines qui portent les lourdes caisses de légumes ne peuvent pas aller sur la terre, cette dernière est boueuse, et on s'y enfonce parfois jusqu'à la cuisse, alors l'engin se serait probablement embourbé. "Là on a la chance de pouvoir en faire un petit peu, détaille Pauline De Naples, en charge des ventes. Avec le beau temps annoncé ce week-end ça va faire du bien, après il ne faudrait pas qu'il y ait un coup de froid plus tard, mais bon on prend ce qu'il y a en ce moment déjà."

L'espoir vient du soleil

Dans les champs, "c'est un peu plus fatigant" confie Josette. Elle est là depuis de nombreuses années, et ne se souvient pas d'un début de saison comme celui-ci. Elle se réjouit tout de même d'être au contact de la terre, entourée par la nature. "Dans l'eau avec la gadoue, ça pèse lourd et les paniers n'aident pas, mais on avance comme on peut avec la joie et la bonne humeur", abonde-t-elle.

Le travail est plus lent, et surtout plus physique puisque les saisonnières doivent également enlever elles-mêmes les bâches des rangées parce que normalement ce sont les machines qui peuvent le faire. Ces longues rangées de plastique sont lourdes à cause de la terre et de l'eau. Avec les prévisions ensoleillées de la fin de semaine, la ferme du Mas espère pouvoir utiliser ces engins afin de faciliter le travail dans les parcelles.

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