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La gendarmerie explique aux agriculteurs comment se prémunir contre les intrusions clandestines

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Face à la multiplication des intrusions clandestines de militants anti-viande dans les fermes, la FDSEA des Côtes d'Armor, en collaboration avec la gendarmerie, organise des réunions d'information dans les fermes. Les gendarmes livrent aux agriculteurs des conseils pour se protéger.

Réunion d'information sur le thème de la sécurité dans les exploitations agricoles
Réunion d'information sur le thème de la sécurité dans les exploitations agricoles © Radio France - Johan Moison

"Ce qui m’inquiète le plus c’est L214" avoue Catherine, éleveuse de veaux de boucherie à Saint-Alban dans les Côtes d’Armor.  "Ils rentrent chez les gens et on n’a rien à dire, la loi n’est pas avec nous, ça fait peur"

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Ce matin-là, une petite vingtaine d’agriculteurs est réunie sous un hangar agricole à Saint-Donan dans les Côtes d’Armor. Ils ont été invités par la FDSEA à une réunion d’information sur la sécurité dans les exploitations. Trois gendarmes expliquent comment se protéger des intrusions dans les exploitations. Il est question des vols de matériels agricoles, de carburant et des intrusions de militants d’associations anti-viande ou de protection des animaux. "C’est une problématique assez nouvelle, ils [les agriculteurs] se posent pas mal de questions et ne savent pas trop comment faire face pour se prémunir", explique l’adjudant-chef Claude Bazille, référent sureté. "On est là pour les rassurer et leur apporter quelques conseils".

Un vide juridique autour des intrusions clandestine

Début octobre, un éleveur de porcs des Côtes d’Armor a saisi la justice après l’intrusion clandestine de membres d’une association et d’un député dans son exploitation mais il a été débouté et condamné à verser 3000 euros à l’association. "C’est honteux, il doit payer alors que des gens sont rentrés chez lui, je ne comprends pas", s’agace Catherine. Elle n’est pas la seule à s’interroger. "Je sais que cette histoire vous a secoué et qu’elle a fait du bruit dans le milieu, c’est la problématique de la propriété privée, les bâtiments agricoles ne sont pas considérés comme un domicile", lance l’adjudant. 

La loi devrait être prochainement modifier de manière à combler le vide juridique qui entoure les intrusions clandestines dans les exploitations.

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