Grippe aviaire en Dordogne : plus de 40.000 poules abattues, le préfet prend les premières restrictions

Après la découverte d'un cas de grippe aviaire en Dordogne, à Saint-Georges-Blancaneix, l'abattage a débuté dans l'élevage de poules pondeuses touché mais aussi dans l'autre élevage situé à proximité. Une entreprise spécialisée de Bordeaux a euthanasié jeudi 19.000 poulettes de l'élevage où le cas de H5N1 a été détecté, ils sont revenus ce vendredi 21 octobre pour abattre les 24.000 poules d'un autre élevage situé à un kilomètre, où les risques de contamination étaient jugés très élevés en raison des liens entre les deux exploitations. Au total, 43.000 volailles sont en train d'être abattues.

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75 communes intègrent une zone de surveillance 

La préfecture de la Dordogne a réagi immédiatement, en prenant des mesures sanitaires. Un premier arrêté met en place différents périmètres de sécurité autour du premier cas pour éviter la propagation de ce virus. Trois communes sont placées en zone de protection : Lunas, Prigonrieux et Saint-Geoges-Blancanaix. Dans ces communes, les mouvements d'animaux sont limités et l'abattage peut-être décidé par les services vétérinaires à titre préventif s'ils considèrent que le risque est élevé de développer une contamination. 

L'échelon suivant concerne treize communes dans la zone dite de"surveillance" de 10 kilomètres autour du foyer : Bergerac, Bosset, Eglise-Neuve-d'Issac, Eyraud-Crempse-Maurens, Fraisse, Gardonne, Ginestet, La Froce, Lamonzie-Saint-Martin, Les Lèches, Prigonrieux (au sud de la D34), Saint-Gery et Saint-Pierre-d'Eyraud. Là aussi, les mouvements d'animaux sont drastiquement limités, les rassemblements de volailles interdits, le transport et le lâcher de gibier à plume interdit. Le lisier est également interdit à l'épandage. 

Une réunion de crise à la préfecture

Enfin, 59 communes sont en "zone réglementée supplémentaire", dans un rayon de 20 km autour du foyer. Les mouvements de volailles y sont cette fois conditionnés à un "autocontrôle" des éleveurs, et la mise en place de volailles est conditionné à un "audit de biosécurité" avec résultat favorable.

Ce vendredi, une réunion technique se tient à la DDETSPP de la Dordogne, à Périgueux. La Chambre d'Agriculture a prévu de son côté de tenir une réunion de crise avec la préfecture mardi prochain.