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En Mayenne, une baisse du nombre d'adhérents dans les AMAP ?

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Les associations pour le maintien d'une agriculture paysanne (AMAP) sont nombreuses à constater une baisse du nombre d'adhérents depuis octobre, période où ces structures de ventes de fruits et légumes demandent le renouvellement des adhésions. En Mayenne cette baisse interpelle.

AMAP (illustration) AMAP (illustration)
AMAP (illustration) © Maxppp - TOMASELLI Antoine

De moins en moins d'inscrits dans les AMAP de la Mayenne. C'est le constat général de la plupart des associations pour le maintien d'une agriculture paysanne. Une baisse étonnante car la crise sanitaire a fait pourtant prendre conscience de la nécessité d'acheter en local. "Nous avions sur les cinq dernières années une perpétuelle liste d'attente, avec des personnes qui ne pouvaient pas avoir accès aux paniers de légumes parce que les maraîchers étaient à saturation" explique Catherine Renou, fondatrice de l'AMAP Les Ress de la Semaines, quartier des Pommeraies à Laval. Aujourd'hui cette fameuse liste d'attente a disparu. 

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Inflation générale

D'après Amélie Derouault, co-présidente de l'AMAP de la Bouche aux Oreilles à Mayenne, la baisse est en partie due à l'augmentation des prix des fruits et légumes. Elle en a fait l'expérience le maraîcher qui la fournit. "Il a légitimement impacté la hausse du prix de ses semences et de ses charges entrepreneuriales sur le prix de ses produits" développe-t-elle. Le prix d'un panier de légumes dans l'AMAP d'Amélie Derouault est aujourd'hui de 15€, avec davantage de légumes. Ici, à Mayenne, l'AMAP maintient le même nombre d'adhérents qu'avant le début de la crise sanitaire. 

En tout cas cette baisse du nombre d'adhérents n'inquiète pas non plus outre-mesure Catherine Renou. Le modèle de l'AMAP en France est un modèle vertueux et plein d'avenir. "Si on veut garder en Mayenne un tissu dynamique, il faut vraiment consommer via ce genre de circuit. Cela aide à maintenir des fermes" argumente la Lavalloise.

Idem dans l'horticulture

En Mayenne, les professionnels de l'horticulture, autre secteur du maraîchage, ont aussi augmenté de quelques centimes leurs produits. Florian Kowal, travaille à JardiFlore à Évron et a été contrait lui aussi d'augmenter le prix de ses produits car le coût des intrants ont aussi augmenté. "Les intrants c'est ce qu'on achète à l'extérieur et ce que nous ne pouvons pas produire de nous-mêmes. Moi je fais des plantes en pots, donc j'ai besoin de petits godets par exemple" explique-t-il.

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