Passer au contenu
Publicité

A Saint-Yrieix-la-Perche, les producteurs de châtaignes font le point sur un début de saison compliqué

Par

La saison des châtaignes commencent mal en Limousin. Les prix ont chuté de près de 50% au premier marché de Cana, à Brive, à la fin du mois de septembre. Les fortes températures n'arrangent pas non plus la filière. Au Tech-châtaignes de Saint-Yrieix-la-Perche, les producteurs se veulent rassurants.

Le salon Tech-châtaignes réunit les professionnels du secteur ainsi que le grand public. Le salon Tech-châtaignes réunit les professionnels du secteur ainsi que le grand public.
Le salon Tech-châtaignes réunit les professionnels du secteur ainsi que le grand public. © Radio France - Philippine Thibaudault

Grand soleil au-dessus des châtaigniers de Patrick Buisson. Voilà qui n'arrange pas sa production. "Ce n'est pas la bonne température pour la châtaigne. Pour ramasser, c'est vrai que c'est l'idéal. Il fait chaud, elles prennent vite la maladie, la pourriture ou les vers" regrette le producteur de Saint-Yrieix-la-Perche. Il accueille le Tech-châtaignes ce samedi sur ses terres. Avec les autres professionnels du secteur, la qualité de leurs produits est un des sujets de discussion.

Publicité

Deux variétés de châtaignes sont particulièrement touchées. "Bouche de Bétizac, est une variété très sensible à la moisissure et également pour Marigoule, qui est une autre variété emblématique du Limousin, où on a aussi cette année, pas mal de présence de petits verres" explique Jean-Luc Souris, directeur de la coopérative Limdor.

"On est début octobre, le temps ne nous aide pas"

La chaleur n'impacte pas seulement la production, mais également la vente des châtaignes. "Les châtaignes, c'est vraiment, quand il fait froid, c'est l'automne, il pleut, on a envie de manger des châtaignes" raconte Cécile Valérie, productrice en Corrèze. "Donc effectivement, l'année dernière, le fait qu'il fasse chaud, ça nous a aussi portés préjudice, parce que les gens achètent moins de châtaignes" continue-t-elle.

La vente de la châtaigne à l'étranger : ça marche !

Le directeur de Lindor reste tout de même optimiste*. "Ce matin, pour Limdor, on est à 450 tonnes de récolté et on a commencé à en vendre entre 17 et 18 % de ce qu'on a rentré. On est début octobre, le temps ne nous aide pas parce qu'il faut qu'il fasse froid pour que le marron se vende. Mais je reste très confiant sur la commercialisation du marron cette année"* conclue le directeur. La châtaigne se vend très bien à l’étranger. Le Portugal et l’Italie viennent notamment s’approvisionner en Limousin.

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

Publicité

undefined