Passer au contenu
Publicité

36 marins de la Compagnie des Pêches Saint-Malo au chômage partiel

Par

La Compagnie des Pêches Saint-Malo annonce ce mardi la mise au chômage partiel de 36 marins. La Compagnie attend que l’État autorise le transfert de ses activités du Joseph Roty II à un autre navire basé aux Pays-Bas.

La Compagnie des Pêches demande l'assentiment de l'État pour transférer l'activité du Joseph-Roty II vers un autre navire La Compagnie des Pêches demande l'assentiment de l'État pour transférer l'activité du Joseph-Roty II vers un autre navire
La Compagnie des Pêches demande l'assentiment de l'État pour transférer l'activité du Joseph-Roty II vers un autre navire © Maxppp - Philippe Delacote

La Compagnie des Pêches de Saint-Malo (CDPSM) annonce être forcée d’avoir recours au chômage partiel pour 36 marins. Comme elle l’a déjà fait il y a deux semaines, la Compagnie malouine tire "la sonnette d’alarme". Elle demande à l’État d’autoriser le transfert de ses activités de son navire historique (le Joseph Roty II) à un autre navire (l'Annelies Ilena), pour pêcher et exploiter le merlan bleu, qui sert de base au surimi. "Comme il (l’État) s’y était engagé officiellement en janvier 2022", est-il écrit dans un communiqué reçu ce mardi par France Bleu Armorique.

Publicité

Avec la fin de l’exploitation du Joseph Roty II, la Compagnie des Pêches de Saint-Malo a investi 15 millions d'euros dans une usine de surimi embarquée à bord du chalutier géant Annelies Ilena. Ce chalutier de 145 mètres de long, est considéré comme "le plus grand chalutier pélagique du monde" par les défenseurs de l'environnement. Trop gros pour le port de Saint-Malo, il doit débarquer sa pêche aux Pays-Bas. La CDPSM insiste que "c’est uniquement parce que l’État s’est engagé à autoriser ce transfert que l’armateur a pu avoir l’aval des banques et que (…) l’investissement a été réalisé".

Sans cette autorisation de l’État, le navire est bloqué à quai et les marins sont privés d’activité. Le Directeur Général de la CDPSM, Florian Soisson, "enjoint l’État à tenir son engagement, sinon c’est le sort de notre entreprise, nos 300 collaborateurs, et notre savoir-faire unique qui sont menacés". La Compagnie demande donc à avoir recours au chômage partiel pour 36 marins, du 22 mars au 21 juin 2024. Cette activité partielle, précise la Compagnie, pourrait être limitée par "l’attribution de congés payés", ou "l’affectation provisoire d’une partie de l’effectif sur d’autres activités" à terre et à quai. Tout en prévenant dans le même temps que le recours au chômage partiel "pourrait s’accélérer dans les prochaines semaines", si l’activité de pêche de merlan bleu ne reprenait pas.

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

Publicité

undefined