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Le pont du Gard, 20 siècles d’histoire

À retrouver dans l'émission
Une heure en France
Du lundi au vendredi de 13h à 14h
- Mis à jour le
Par
  • France Bleu

Frédérique Le Teurnier et Denis Faroud s’intéressent également à un passionné de radio qui communique avec le monde entier et à une exposition qui met en lumière la passion de Hergé pour l’aéronautique.

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Au sommaire aujourd’hui :

- Le pont du Gard. 20 siècles d’histoire

- La radio amateur. Le plus ancien réseau social

- Tintin et ses avions. La nouvelle expo du musée Aéroscopia

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Les Fééries du Pont, un spectacle sons et lumières, revient avec un nouveau récit historique fabuleux.

Après Feux Gaulois et Feux Romains, la saga poursuit sa route sur la frise du temps en s’arrêtant sur de nouvelles périodes emblématiques de l’histoire : le Moyen-âge et la Renaissance. Le nouveau spectacle Feux Sacrés racontera leurs mystères, leurs guerres et leurs beautés.

A voir les 1, 7, 8 et 9 juin. Tarif adulte, 22 euros. Tarif enfants, 9 euros.

20 siècles d’histoire

Le Pont du Gard est un pont-aqueduc construit par les Romains au 1er siècle de notre ère. Il est exceptionnel par ses dimensions puisque avec ses 49 mètres de hauteur, c’est le pont-aqueduc romain le plus haut du monde. 

Il est composé de 3 rangées d’arches superposées : 6 arches au premier niveau, 11 arches au second niveau et 47 arceaux à l'origine (35 aujourd’hui), ce qui constitue également une réalisation rarissime pour l’époque. Il est le seul exemple de pont antique à 3 étages encore debout aujourd'hui. L’ouverture de son arche centrale pulvérise le record de l’époque avec 24,50 m d’envergure.

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Près d'un millier d'hommes ont travaillé sur ce chantier colossal achevé en seulement 5 ans.

Le pont du Gard est l’élément majeur de l’aqueduc antique de Nîmes qui alimenta en eau courante pendant 5 siècles les fontaines installées dans toutes les rues de la ville, les thermes, les jardins, les industries de foulons et les habitations privées de la cité gallo-romaine.

Réalisé en pierre locale, du calcaire molassique, il témoigne de la prodigieuse maîtrise technique des ingénieurs romains. Mal entretenu à partir du IIIe siècle et souffrant de nombreux dépôts calcaires qui diminuaient le débit de l’eau, il a été abandonné au début du VIème siècle.

Le Pont du Gard a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco en 1985 en sa qualité de « Témoin du génie créateur humain ».

► Pour en parler : Khadem Bouras, responsable de la médiation culturelle au Pont du Gard

► En savoir + : le site internet et la page Facebook du Pont du Gard

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Ils sont des près de 3 millions à être passionnés des ondes à travers le monde. 

Les radioamateurs sont des personnes qui pratiquent, sans intérêt pécuniaire, un loisir technique permettant d'expérimenter les techniques de transmission.

Parfois réunis dans un club ces fans de radio contactent d'autres radioamateurs du monde entier quelle que soit la distance qui les sépare. Et cela bien avant l’arrivée d’Internet et des réseaux sociaux tels Twitter et Facebook.

Philippe Marsan, lui, a découvert la radio en 1955, à l’âge de 4 ans avec son grand-père, dont il possède toujours le poste de TSF et quelques autres belles pièces.

Nostalgique de cette radio-là et passionné de son, Philippe Marsan fait partie du Radio club d’Arcachon et est membre de l’association Radiofil. Il participe également à la sensibilisation des jeunes en leur racontant le son.

Il a déjà réussit à communiquer avec des radios située dans les deux Corée, au Vietnam, en Turquie ou encore en Chine… 

► Pour en parler : Philippe Marsan

► Aller + loin : le site internet de l’association Radiofil 

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Le musée Aeroscopia, à Toulouse-Blagnac, accueille jusqu’au 10 janvier 2019, une exposition unique sur Tintin et ses avions où l'on découvre à quel point Hergé s'intéressait aux aéronefs et en a glissé dans quasiment tous les albums de Tintin.

Le parcours plonge le visiteur dans l'univers des albums d'Hergé et met en miroir des maquettes et des planches originales avec les vrais avions du musée. 

Sur les 24 albums de Tintin, on croise une cinquantaine d'avions. Il y avait déjà un avion dans "Tintin au pays des Soviets", le premier album en 1929.

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Si Hergé a surtout utilisé des appareils réels dans ses BD, il en a aussi inventés quelques-uns comme le Carreidas 160 ou la célèbre fusée rouge et blanche de Objectif Lune.

► Pour en parler : Fabienne Péris, responsable des collections du musée Aéroscopia

► En savoir + : le site internet du musée Aéroscopia

► A lire également : "Tintin et ses avions" : la nouvelle expo du musée Aéroscopia à Blagnac

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