Si j'osais : doit-on parler de "marche blanche"?

On ose ce matin se demander si on a raison d'utiliser, et nous les premiers les médias, le terme de "marche blanche" dès qu'un hommage public et déambulatoire est rendu à une personne dont la disparition malheureusement a été médiatisée. Plusieurs faits divers ont conduit ces dernier mois en Béarn à l'organisation de ce que l'on a peut être trop vite appelé, par manque de discernement des marches blanches.   Rappelons déjà que la marche blanche c'est ainsi qu'on a appelé en octobre 1996 :  la manifestation de plus  300.000 personnes dans les rues de Bruxelles,  en soutien aux familles des victimes du pédophile Marc Dutroux. Mais aujourd'hui on donne le nom de marche blanche a d'autres défilés qui ne sont seulement qu'une forme de soutien public et médiatisé aux familles et aux proche touchés par un deuil. Alors on ose dire ce matin que ces marches là sont tout aussi légitimes mais peut être devrions-nous conserver une nuance et les nommer différemment pour ne pas perdre le sens des toutes premières marche blanches.