Passer au contenu
Publicité

Si j'osais : à l'abri, sous le chapeau d'un "tûûûût"

À retrouver dans l'émission
Si j'osais
Du lundi au vendredi à 8h10
Par

Réécoutez le si j'osais de ce mercredi où il est question d'un tabou, d'un mythe de nos bois, de réseaux sociaux et de vantardise

Le si j'osais de ce mercredi 12 octobre
Le si j'osais de ce mercredi 12 octobre © Maxppp - Mickaël Desprez

Et on ose vous parler de ce que l'on appelle un marronnier. Malheureusement, il est plus rare qu'un marronnier. Et si un jour vous trouvez quelqu'un qui vous raconte qu'il en a trouvé un de la taille d'un marronnier, c'est sûr, il ment. Encore un indice : ce dont on parle dans cette chronique ne pousse pas sous les marronniers. Bon je pense que ceux qui savent, savent de quoi je veux parler. Les autres vous avez encore une minute pour trouver, parce que chez moi, ce dont on parle est tellement précieux qu'il ne faut pas prononcer son nom. Comme si on pouvait nous entendre. Et il se trouve que ce mythe de la forêt de part chez nous, s'accommode mal des nouveaux modes de communication, et des réseaux sociaux en particulier. Il y a par exemple plusieurs pages Facebook qui lui sont consacré. Depuis quelques jours, les réseaux sociaux frémissent. Il a fait chaud. Il n'a pas beaucoup plu, mais quand même un peu. Et puis les rosées du matin sont propices. Alors, tout le monde attend le signal de la grande poussée. Celle qui rempli les congélateurs et les bocaux de conserves. Sauf que plus on est nombreux dans les bois aux bons moments, moins il y en aura pour tout le monde. C'est pour cela qu'il y a comme une contradiction culturelle à cette solidarité virtuelle. Et puis c'est aussi un terrain idéal pour les enjoliveurs de réalité. J'ose vous livrer l'histoire raconté par un ancien dans mon village, qui racontait qu'un jour surpris par un orage dans un bois, il s'est mis à l'abri. Jusqu'à ce qu'il réalise qu'il était sous le chapeau d'un "tûûûût ! ".

Épisodes

Tous les épisodes

Publicité

undefined