Le Bon Marché : une mercerie, de la literie et une envie d'acheter

Tout débute en 1838 lorsque deux frérots ouvrent leur petite mercerie. Dans cette échoppe qui ne paie pas de mine, ils vendent des tissus, des accessoires de couture, des parapluies et de la literie.  Pour le moment : rien de très novateur ! 

Et ça change quand en 1852, où les prix sont indiqués sur des étiquettes, la marge est faible, le « satisfait ou remboursé » est lancé et les étales se transforment en véritable scénographie. Bref, on ne vend plus seulement des produits, on vend l’envie d’A-CHE-TER les amis !!!! Sortez l’oseille !!! 

Le Bon Marché devient alors une adresse incontournable. Mais les nouveaux gérants (les Boucicaut) voient encore plus haut, encore plus loin, encore plus grand !  Ils mettent en place des périodes dédiées aux fortes ventes, popularisent les soldes et créent la vente sur catalogue. Un coup marketing dans les règles de l’art ! 

Et depuis 1984, le Bon Marché appartient au groupe LVMH. Alors aujourd'hui Noël est passé, mais nous avons encore envie de rester dans l’ambiance ! Comment ? Et bien en allant voir les quatre vitrines du Bon Marché, qui s'animent pour nous raconter un conte de Noël : celle d'Aristide, le bonhomme en pain d'épices (nommé ainsi en hommage au fondateur du magasin Aristide Boucicaut) 

Ces quatre vitrinessont quatre cartes postales peuplées de bonhommes en pain d'épices et de sucres d'orge autour des thèmes suivants : musical, cheerleader, hip hop et cabaret burlesque. 

C’est au Bon Marché, métro Sèvres-Babylone