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Des guerres de territoire à l'art, il n'y a qu'un pas !

À retrouver dans l'émission
Paris des arts
Les Samedis et Dimanches à 9h20
Par

Sous forme d'un dessin, d'un message ou d'une simple signature, le Street art envahit nos rues depuis plusieurs années. Banksy en est l'artiste le plus célèbre.

Nans vous en dit plus en fin de chronique
Nans vous en dit plus en fin de chronique © Getty - Robert DEYRAIL / Contributeur

Nans, dites-nous tout sur ce phénomène de société.

Alors déjà, quand on parle de Street Art, de quoi ça cause ? Et bien ça parle d’un mouvement né en 1960. Son inventeur : un homme qui placarde des affiches partout dans Philadelphie, pour crier son amour à sa douce. En 69, à New-York, les gangs s’emparent du mouvement et marquent les murs à la bombe aérosol. On est alors dans l’action rebelle.

Et alors quand est-ce-que ce mouvement est arrivé en France ?

Au début des années 80 ! Chez nous, à Paris, dans les métros, sur les piliers de ponts, sur les portes des entrepôts…. Tous les supports urbains sont utilisés, taggués, signés. On assiste alors à une guerre de territoires. 

Mais, de base, on doit pas parler d'art dans cette chronique, Nans ? 

Mais, c’est ce que je fais ! Car au début du XXIème siècle, le street art s’institutionnalise et les artistes sont alors payés par les villes.

Pour gribouiller des graffitis ?

Vous ne m’aidez pas aujourd’hui…! Non, pas pour gribouiller ! Mais plutôt, par exemple, pour réaliser dans le XIIIème arrondissement, la célèbre fresque « Liberté, Egalité, Fraternité » ou bien la mosaïque géante représentant le Docteur House. 

Et si le XIIIème est trop loin pour vous, rendez-vous dans le VIIème, devant la maison de Gainsbourg qui est taguée et recouverte de collages.

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