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Le pistard amiénois Corentin Ermenault veut "arrêter sa carrière sur des Jeux Olympiques"

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Jusqu'aux Jeux de Paris 2024, France Bleu Picardie part à la rencontre de sportives et de sportifs régionaux qui visent une qualification pour la plus grande compétition du monde. Le pistard amiénois Corentin Ermenault a fait de ces JO le dernier grand objectif avant d'arrêter sa carrière.

Corentin Ermenault au vélodrome de Saint-Quentin en Yvelines
Corentin Ermenault au vélodrome de Saint-Quentin en Yvelines © Radio France - François Sauvestre

"On va aller en tribunes, il faut monter au deuxième étage." dans les vastes coursives du vélodrome national de Saint-Quentin en Yvelines , Corentin Ermenault joue pour nous le guide, dans un endroit qu'il connaît comme sa poche. "C'est ici qu'on passe beaucoup de temps en stage d'entraînement avec l'équipe de France. Je connais chaque centimètres de cette piste" , raconte le cycliste amiénois, qui vit à Nice, depuis plusieurs années.

Derniers tours de piste

A 28 ans, l'actuel pensionnaire de la Team Bricquebec-Cotentin se prépare pour la dernière grande échéance de sa carrière . "En fait je me suis toujours dis que j'arrêterai sur des Jeux Olympiques. C'est bête à dire mais, ce n'est pas une énorme passion pour moi le vélo, c'est parce que j'ai beaucoup de capacités là dedans. Là j'ai vraiment envie de participer à des Jeux Olympiques dans ma vie, mais comme je ne suis pas énormément passionné, je sais que je n'arriverai pas à refaire quatre ans d'entraînement derrière pour me préparer pour Los Angeles."

Bien prendre conscience d'être aux JO

Corentin Ermenault prétend à une place au sein de l'équipe de France de poursuite individuelle . "On ira pas aux JO pour terminer à la 7e place" , lâche t-il en évoquant les objectifs pour ces JO "à domicile." Et le pistard compte bien profiter de cette olympiade maison et du fait qu'il connaît par cœur le vélodrome national de Saint-Quentin. Là où il est devenu champion d'Europe en individuel, en 2016.

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"C'est la piste où je m'entraîne. Je connais tous les détails, les toilettes, c'est à cet endroit, la balnéo à cet endroit. Et ça, c'est un truc fou. En même temps, c'est un peu dur pour moi quand même mentalement. Il faut se dire, ok, là je suis aux Jeux. C'est pour ça que j'ai insisté pour être à la cérémonie d'ouverture parce que c'est vraiment ça qui va tout déclencher. Ce sera le moment où on se dira, ok là on est aux Jeux Olympiques, la plus grande compétition de tous les temps."

Avant d'arrêter sa carrière de cycliste professionnel, l'Amiénois veut donc vivre le frisson olympique et tenter de décrocher une médaille . Comme son père, Philippe Ermenault, champion olympique de poursuite par équipe et vice champion olympique en individuel aux JO d'Atlanta . En 1996, j'avais six mois quand ils ont gagné. C'est incroyable, Je n'ai pas les mots parce que c'est un truc que moi j'ai envie de réaliser et je sais à quel point c'est dur."

L'héritage familial

"Oui, il y a un héritage familial, génétique" , poursuit Corentin Ermenault. "Je mentirais si je disais le contraire. Ca a toujours été ancré en moi et j'ai toujours eu beaucoup de facilités pour le cyclisme. Pour faire tous les sports en fait, et puis sur la piste où ça a toujours été inné. Dès que j'entreprenais quelque chose, j'y arrivais. Je ne vais pas dire c'est totalement grâce à mon père, mais ça m'a grandement aidé d'avoir ces gènes."

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