Le paréo

Au cours du 18ème siècle, les premiers explorateurs Européens qui arrivent en Polynésie pensent avoir trouvé un "Eden". Ils ne sont donc pas surpris de découvrir que les habitants de ce paradis vivent à moitié nus. Leur seul vêtement est un pagne végétal fait de "tapa". C’est une étoffe non tissée fabriquée à partir d’écorce de mûrier à papier.

Dans les années 1800, les missionnaires protestants chargés d’évangéliser et de "civiliser" ces populations autochtones, imposent de nouvelles règles vestimentaires. Plus question de se promener torse nu, le tapa est remplacé par un drap de coton (plus souple et plus résistant) qui permet de couvrir le haut du corps.

En Europe, on succombe aux charmes exotiques de la Polynésie à la fin du 19ème siècle. De retour de Tahiti, l’écrivain Pierre Loti décrit dans un roman, les vahinés coiffées de couronnes de feuillage, et vêtues de paréos multicolores. Les images arrivent quelques années plus tard en 1893 sous les pinceaux de Paul Gauguin.

Vaimalama Chaves, notre nouvelle Miss France originaire de Polynésie porte haut les couleurs du paréo et relance la mode ! Donc, cet été, vous pouvez y succombez sans complexe et laissez s’exprimer votre créativité. Franchement, quoi de plus réjouissant que de se mettre dans de si beaux draps ?

Le petit + :

Autant porté par les hommes que les femmes, le "pareu" en tahitien, ce rectangle de tissu imprimé, est bien pratique comme tenue de plage. Il vous habille sur le trajet puis vous l’ôtez pour l’étendre sur le sable. C’est du 2 en 1 !

Mais il est aussi un vêtement à part entière en toutes circonstances et vous habille selon votre humeur.  Facile ! Vous le nouez autour de la taille, ou autour du cou ou… vous êtes perdu(e) ? 

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