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Le mot du jour : parisienne

À retrouver dans l'émission
Les mots de l'actu
Du Lundi au Vendredi à 6h46
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Nous voici dans la Journée mondiale du droit des femmes. Une journée ce n’est pas suffisant, mais il ne faut surtout pas la rater !

Une femme à Paris
Une femme à Paris © Getty

Jean, vous avez choisi de célébrer les Parisiennes…   

Eh bien oui, c’est le moins qu’on puisse faire, il me faudrait aussi dire « les Franciliennes », même si le mot a été pris pour désigner des axes routiers. Alors évidemment, il ne s’agit pas de la parisienne qu’évoque nombre de dictionnaire, correspondant à un pain d’une livre, de forme allongée comme la baguette et qu’on a aussi appelé Pain de Paris. Et il ne s’agit pas plus, datant de 1938, d’un plat « à la parisienne » c’est-à-dire accompagné d’une garniture de pommes de terre et de petits légumes nouveaux. Qui n’aime pas le « rôti de veau à la parisienne » ? Il faudrait d’ailleurs aussi évoquer la pâtisserie parisienne, Une chose est certaine, le mot même de « parisienne » a d’emblée quelque chose d’attirant, tout comme la Parisienne en tant que dame ayant une réputation pour ainsi dire internationale. 

Réputation de charme, de vivacité et d’élégance…   

En effet ! Jean-Jacques Rousseau lui-même, pourtant volontiers plaintif, le déclare déjà au XVIIIe siècle ans la Nouvelle Héloïse : « Les Parisiennes dominent la mode ». André Maurois avait également un mot délicieux à propos des Parisiennes, déclarant qu’« À vingt ans, la Parisienne est adorable ; à trente ans irrésistible ; à quarante ans, charmante. Après quarante ans ? Jamais une Parisienne ne dépasse quarante ans. » Quant à cette indiscipline souvent reprochée aux Parisiens, Anna Gavalda dans son roman de 1999, Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part brosse un portrait type du comportement de la Parisienne. « Une Parisienne qui se respecte guette le flot des voitures et s’élance tout en sachant qu’elle prend un risque ». Mais finalement, ouvrons-nous à la France entière avec Inès de Fressange ajoutant que : « La Parisienne vient de Province, il faut avoir rêvé de Paris » dit-elle. Et j’ajoute en Palaisien, qu’il ne faut pas oublier toute l’Île de France. Alors hommage ce matin aux Franciliennes ! 

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