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Semaine européenne de la vaccination : le Pr Yves Hansmann veut "une prise de conscience collective"

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La Semaine européenne de la vaccination a lieu jusqu'au dimanche 28 avril. Le professeur Yves Hansmann, responsable du chef de service des maladies infectieuses des HUS, est l'invité de France Bleu Alsace.

Pr Yves Hansmann, responsable du service des maladies infectieuses aux HUS, appelle à davantage
Pr Yves Hansmann, responsable du service des maladies infectieuses aux HUS, appelle à davantage © Maxppp - PHOTOPQR/L'ALSACE

Les nourrissons alsaciens sont 85 % à être vaccinés contre la rougeole contre 95 %, les vaccinations contre la grippe en Alsace recule de 7 %. La région n'est pas une bonne élève de la vaccination, confirment les derniers chiffres de l'Agence régionale de Santé. "Il faut avoir une réflexion collective car se vacciner c'est se protéger soi-même [...] mais il y a une efficacité collective", explique le Pr Yves Hansmann, chef du service des maladies infectieuses aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, sur France Bleu Alsace mercredi 24 avril.

Selon une étude de Santé Publique France pour la semaine européenne de la vaccination, 8 Français sur 10 sont favorables à la vaccination. "C'est pas mal mais on peut faire mieux car l'idée est d'avoir pour certains vaccins, une couverture au dessus de 95%", considère Yves Hansmann.

Déjà des résurgences de virus dangereux

Lui veut accentuer la communication sur le sujet : "C'est un point très important de cette semaine européenne de la vaccination. Ca se fait chez les médecins généralistes mais dans les hôpitaux, on est moins enclin à parler de vaccination alors on a eu des recommandations pour faire du rappel auprès des patients qu'on reçoit en consultation."

La réticence est plus élevée en Alsace, où "on a déjà eu des épidémies de rougeole", rappelle le chef du service des maladies infectieuses aux HUS. Il attire l'attention sur les Jeux olympiques de Paris, "moment de brassage de population très important où il peut y avoir des transferts de virus". D'autant qu'on constate déjà "des poussées épidémiques qui nous rappellent qu'il est important de se protéger" contre la rougeole ou la coqueluche.

Il suffit d'avoir deux injections de rougeole au courant de sa vie "donc il est assez facile de faire du rattrapage". Le calendrier vaccinal est-il trop complexe ? "Il est assez complexe chez les enfants, reconnait-il. Mais chez les adultes, ça reste très simple, à 25, 45 puis 65 ans puis tous les 10 ans, il faut faire l'effort d'y penser" Pour la première fois cette année, une vaccination contre le papillomavirus, virus qui cause des cancers, a été proposée dans les collèges mais seuls 15 % des élèves de 5e s'y sont prêtés.

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