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Paris Vintage - 1960

À retrouver dans l'émission
Thierry Bœuf vous emmène la découverte des bistrots parisiens
Samedi et dimanche à 07h15 et 10h30
Par

Paris et la France passent la surmultipliée. Tout est nouveau : la nouvelle vague, le nouveau roman, la nouvelle cuisine et le nouveau franc.

1960, le nouveau franc arrive
1960, le nouveau franc arrive © Getty - Imagenavi

Dans les bars tabac de banlieue parisienne, on a encore du mal à s’acclimater d’autant que l’ancien franc Bonaparte date de 150 ans et que le ballon de cote du Rhône au comptoir passe de 40 francs à 40 centimes. 

500 francs nouveau, un billet de banque avec pour effigie le philosophe moraliste Pascal, c’est le cachet de la toute nouvelle vedette, Johnny Hallyday qui se produit à l’Alhambra en vedette américaine de Raymond Devos, rues de Malte dans le 11e. En parallèle il sort son premier 45T et son premier succès, « T’aimer Follement ». Lucien Morisse, directeur d’Europe numéro 1 casse le disque de Johnny à l’antenne et dit : « C’est la première et dernière fois que vous entendez ce Johnny Hallyday » En réalité, Lucien Morisse préférait la version de sa compagne dont il était follement amoureux : Dalida ! 

Dalida, Johnny sont les nouvelles gloires à venir mais on ne détrône pas la reine du Music-hall. En 1960, Edith Piaf enregistre « Non, je ne regrette rien », épuisée, malade, elle trouve la force de chanter à l’Olympia. 

1960, on ne regrette rien, ni même des modèles automobiles des années 50 aux lignes surannées, à la casse les 203 Peugeot et les Renault Frégate, sur les boulevards des Maréchaux ou bd Saint Germain, on roule gaiement en 404 Peugeot, une automobile adoptée dans tous les films de Jean Gabin ou Lino Ventura. 

1960, c’est toujours le tout voiture avec des parkings immenses sur le plateau Beaubourg, sur le parvis de Notre Dame et dans la cour centrale du Louvre en lieu et place de la Pyramide actuelle. 

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