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Saga de Paris : Le mur des Fédérés

À retrouver dans l'émission
Thierry Bœuf vous emmène la découverte des bistrots parisiens
Samedi et dimanche à 07h15 et 10h30
Par

Quand des Parisiens tuaient d’autres Parisiens.

La bataille au cimetière du Père Lachaise en 1871
La bataille au cimetière du Père Lachaise en 1871 © Getty - DEA PICTURE LIBRARY

Heures sombres et tragique de l’histoire de notre ville : la commune de Paris, fin XIXe siècle se termine dans un bain de sang le 28 mai 1871. 

147 communards sont criblés de balles par l’armée régulière d’Adolphe Thiers et du général Mac Mahon. Dans l’enceinte du Père Lachaise, au sud-est du cimetière, des Parisiens, pour la plupart, ouvriers, artisans, tacherons, sont fusillés dos au mur qui deviendra pour l’histoire le mur des fédérés.  

Le premier mai depuis plus de 100 ans la Franc Maçonnerie, plus précisément le Grand Orient, commémore les fusillés de la commune au Père Lachaise. Ils n’étaient qu’une poignée au début, des milliers désormais rejoint par des anarchistes, des communistes et des libres penseurs. Dans les années 80, sous le septennat du président François Mitterrand, la célébration connu un nouvel essor. Fait rarissime, le premier ministre de Mitterrand, Pierre Mauroy, participa à la commémoration en 1983.  

Au-delà du mur des fédérés, le père Lachaise est un haut lieu de la Franc Maçonnerie, des dizaines de tombes de dignitaires en attestent. De Jules Vallès à Jean Baptiste Clément, l’auteur du temps des cerises, de Cambacérès aux Maréchaux du premier empire. Un exemple, parmi les 24 maréchaux de Napoléon, 17 étaient Franc-maçon. 

Demain, en ce premier mai, rendez-vous au Père Lachaise à partir de 10 heures, pour cet hommage à la commune de Paris, la montée au mur des fédérés, pèlerinage laïque organisé par les Francs-maçons de Paris, le Grand Orient et autres obédiences.

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