La Saga de Paris : l’Arc de Triomphe

Et la ville toute entière absorbée par cette affaire, c’était cette semaine à Paris, voir sous la jupe plissée de l’artiste Christo, voir quoi ? L’arc de triomphe empaqueté. L’artiste aurait pu aussi installer des bas-résilles, et là on aurait connu à Paris un vrai scandale, mais une petite robe de fête légère avec le vent qui s’engouffre sous l’arc de triomphe, ça valait bien une inauguration en grandes pompes, un discours du président de la République et la bénédiction de la maire de Paris.   

Bon alors, on aime ou on n’aime pas l’empaquetage de Christo, il faut juger sur place, pour certain une œuvre subtile, pour d’autres de l’art comptant pour rien, c’est comme si un capitaine des CRS pactisait avec un black bloc, Clémentine Autain qui danse un tango avec Eric Zemmour ou Greta Thunberg qui mange une côte de bœuf avec des frites, ce n’est pas possible !  

Et pourtant dans son histoire, le vieil Arc de Triomphe en a connu des vertes et des pas mûres comme l’année 1971 où le mouvement de libération des femmes, le MLF avait manifesté son mécontentement en scandant : “il y a plus inconnu que le soldat inconnu, sa femme !” 

Vous voyez, l’arc de Triomphe a vécu des exploits en tous genres et même une dégradation gratuite lors de la manifestation des gilets jaunes qui avaient vu rouge en décembre 2018.  

Alors, ce n’est pas l’œuvre éphémère de Christo qui va effrayer ce vieux monument à la gloire des valeureux de la bataille d’Austerlitz et de la grande guerre de 14-18, l’arc de Triomphe emballé par le fantôme de Christo pendant trois semaines, on remballe le 3 octobre, un pschitt éphémère, et dès le 4, l’histoire, la grande, reprendra ses droits !