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A Dijon, la mairie confrontée au ralentissement du marché de l'immobilier

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Confrontée comme la plupart des territoires à un fort ralentissement sur le marché de l'immobilier depuis un an, et à des demandes croissantes de logement social, la métropole de Dijon défend sa politique, face à des auditeurs de France Bleu Bourgogne qui décrivent pour certains une impasse.

Nuray Akpinar-Istiquam est l'adjointe à la maire de Dijon en charge du logement et de la politique de la ville
Nuray Akpinar-Istiquam est l'adjointe à la maire de Dijon en charge du logement et de la politique de la ville © Radio France
  • Thomas, Dijonnais, cherche mais ne trouve pas de bien à acheter malgré un budget de 210.000€

"J'ai cherché à acheter et il n'y a rien. C'est statu quo, à tel point que je me dis que j'ai probablement fait une erreur de revenir m'installer à Dijon. Si c'est si compliqué d'acheter, eh bien du travail, je vais en trouver ailleurs.  j'aimerais comprendre pourquoi des quartiers comme l'Arsenal qui sont en construction depuis dix ans, ne sont toujours pas remplis. Je voudrais comprendre pourquoi les Dijonnais sont convaincus que ça ne fait que construire partout, n'importe comment, alors qu'on construit pas assez de logements. Aujourd'hui, on fait plus de densité sur le logement alors qu'on étale des nouvelles zones d'activité comme à Beauregard à Longvic au milieu des champs n'importe comment, sans même y aller en vélo. J'aimerais bien comprendre."

Nuray Akpinar-Istiquam : "Il faut peut-être essayer de voir d'autres agents immobiliers. Des appartements à 210.000 euros, bien sûr que ça existe Dijon. Vous savez, je pense qu'on est quand même nombreux à suivre ce qui se passe dans l'immobilier sur Dijon. On ne construit pas n'importe comment. En tout cas, nous à la métropole, on fait ce qui ce qu'il y a de mieux. Après, c'est aussi le marché de l'offre et de la demande. Donc on ne peut pas obliger non plus les propriétaires privés. S'il y a des logements qui sont insalubres, il faut saisir les services de la ville hygiène, santé. Ensuite, moi je ne peux pas laisser dire qu'on construit n'importe comment. Je dirais que Dijon, c'est une ville attractive et justement on est situés entre Paris et Lyon et on a quand même beaucoup de personnes qui veulent s'installer parce que c'est plus facile de faire grandir sa famille ici.

  • Jean-Christophe cherche un studio F1 pour sa fille. Budget, 500€.

"Cela fait six mois qu'elle recherche. Et puis on lui propose ou alors y a 50 ou 60 personnes dessus. Elle a droit au HLM, donc on a recherché par les HLM, mais elle est en quatrième ou cinquième position sur la liste."

**Nuray Akpinar-Istiquam : "Avec mes collègues, nous tenons des permanences dans les différents quartiers de la ville. Et en tant qu'adjointe au logement, forcément, je reçois beaucoup de personnes sur cette question. Alors moi, je m'assure tout d'abord que la demande de logement a été bien complétée parce que les bailleurs, justement, font des requêtes en fonction de ce qui est complété. Et parfois, malheureusement, les demandes ne sont pas forcément très bien complétées. Donc on passe à côté de certaines candidatures. A la décharge quand même des bailleurs qui font un bon travail, on a parfois des situations qui sont un peu laissées à l'abandon. oubliées. Donc dans ce genre de situations, je le dis autour de moi et je profite du passage sur votre antenne : n'hésitez pas à nous solliciter si vous sentez que ça fait trop longtemps que vous attendez et que ça n'avance pas."

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