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Vaccination contre le papillomavirus : "c'est plutôt des bons résultats" pour une médecin basque

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La campagne de vaccination contre le papillomavirus, lancée à l'automne, se poursuit dans les collèges du Pays basque avec l'administration de la deuxième dose. Seulement 14,5% des élèves de 5e ont reçu la première dose. Ce n'est pas si mauvais, affirme Maïder Bereau, médecin à l'hôpital de Bayonne.

Maïder Bereau est médecin généraliste au centre de vaccination du centre hospitalier de la côte basque
Maïder Bereau est médecin généraliste au centre de vaccination du centre hospitalier de la côte basque © Radio France - Thibault Vincent

"D'où on démarre, je trouve que c'est plutôt des bons résultats." Pas de catastrophisme ce lundi matin dans la voix de Maïder Bereau, médecin généraliste au sein du centre de vaccination de l'hôpital de Bayonne, invitée sur France Bleu Pays Basque pour parler de la campagne de vaccination contre le papillomavirus, dont l'administration de la deuxième dose est en cours au Pays basque. Elle se montre au contraire optimiste, alors que seulement 523 élèves de 5e sur 3 597 ont reçu la première dose, soit 14,5 %. Très loin donc de l'objectif de 30 % affiché par le gouvernement lors du lancement de la cette 1re campagne de vaccination en France.

Maïder Béreau rappelle, pour commencer, que ce chiffre n'englobe que la campagne actuellement menée au sein des collèges. Elle ne prend donc pas en compte les doses administrées par les médecins traitants. D'ailleurs, elle reconnait volontiers préférer que ce soit ses confrères, "dans un milieu plus sécure" pour l'enfant, qui procèdent à la vaccination. La campagne dans les collèges peut en revanche permettre "que certains enfants, qui sont peut être éloignés du soin et notamment de la prévention, puissent y avoir accès".

"La sécurité du vaccin a été prouvée", son efficacité aussi

Elle a également permis d'élargir l'information sur les papillomavirus, leurs risques, et la vaccination. "Il y a eu l'argent pour la communication, ça fait du bien pour informer tout le monde, autant les enfants que les parents, note la médecin. Des patients lambda se posent la question parce qu'ils ont entendu parler de ça dans les radios." Elle reconnait toutefois qu'il reste encore des réticences dans la population mais là encore, "dans la majorité des cas, c'est surtout un manque d'information", pense Maïder Béreau en s'appuyant sur son expérience de terrain.

L'information reste notamment capital face aux idées reçues. Ainsi du risque que représenterait le vaccin : "C'est vraiment utilisé à l'échelle mondiale et donc il y a des millions de doses qui ont été utilisées. Et la sécurité du vaccin, elle a été prouvée, il n'y a pas de soucis." Efficacité prouvée également sur les risques de cancer des parties génitales ou encore de la gorge qui diminuent de 90 % pour les personnes vaccinées.

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