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Les cliniques du Pays basque annoncent un appel à la grève le 3 juin

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À l'appel de la fédération hospitalière privée, les établissements de santé sont appelés à cesser le travail du 3 au 6 juin pour dénoncer un projet du gouvernement qui risque de "tuer le secteur privé" selon Nicolas Bobet, représentant du groupe Ramsay Nouvelle-Aquitaine.

Nicolas Boubet, directeur du groupe Ramsay Nouvelle-Aquitaine
Nicolas Boubet, directeur du groupe Ramsay Nouvelle-Aquitaine © Radio France - Wassilla Guittoune

Plus aucun rendez-vous de soin, plus aucune opération ni d'urgences au sein des cliniques du Pays basque, c'est la menace qui pèse sur les établissements de santé privés. En effet, la fédération hospitalière privée lance un appel à la grève du 3 au 5 juin dans toutes les cliniques du pays, afin de dénoncer le projet du gouvernement de limiter les augmentations de prix pour les patients. Les directions ne pourront pratiquer de hausses au-delà de 0,3%, alors que le secteur public sera autorisé à augmenter ses prix de 4,3%.

Un système qui meurt à petit feu selon les directeurs d'établissements

Nicolas Bobet, directeur du groupe Ramsay Nouvelle-Aquitaine, représentant de la clinique Aguilera, du centre européen de rééducation du sportif de Capbreton, de la clinique Belharra, ou encore du centre de cardiologie du Pays basque à Bayonne a ainsi justifié sa décision ce jeudi de répondre à l'appel : "C'est trop grave. (...) C'est le gouvernement qui prend en otage le patient avec cette décision irresponsable. Le système de santé en France repose sur deux jambes, le public et le privé, et il tue le secteur privé. Ce sont évidemment les patients qui seront pénalisés."

Des travaux de rénovation impossibles à réaliser selon le directeur du groupe Ramsay Nouvelle-Aquitaine

Le directeur d'établissements privés assure que la situation du privé reste fragile : "Cela fait deux ans qu'on est légèrement excédentaires mais pendant huit ans nous avons été déficitaires. À Aguilera, on a transformé les urgences, mais aujourd'hui, on a encore huit millions d'euros d'investissements à faire pour rénover la clinique et qu'on ne peut pas faire justement. Nous nous empêchons de le faire."

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