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Le Pays basque "drôlement gâté" par le parcours de la flamme pour la championne olympique Marielle Goitschel

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A deux mois de l'arrivée de la flamme olympique au Pays basque, la double championne olympique Marielle Goitschel, skieuse médaillée dans les années 60, aujourd'hui retraitée à Anglet, raconte avec des "étoiles dans les yeux" les Jeux Olympiques à venir en 2024.

Marielle Goitschel, championne olympique de ski alpin en 1964 et 1968
Marielle Goitschel, championne olympique de ski alpin en 1964 et 1968 © Radio France - Wassilla Guittoune

C'est avec des étoiles dans les yeux que Marielle Goitschel, double championne olympique de ski, en slalom et en géant, médaillée en 1964 et 1968 revient sur France Bleu Pays Basque sur le parcours de la flamme olympique au Pays basque. L'ancienne athlète considère que la région, qui accueillera la flamme à Saint-Jean-de-Luz, Hasparren, Bayonne, Anglet-Biarritz le 20 mai, est "drôlement gâté".

Les Jeux un investissement de trop?

Interrogée sur les critiques sur la tenue des Jeux Olympiques à Paris, sur le prix à débourser pour les accueillir, et sur le calendrier des fêtes bouleversés par leur organisation, Marielle Goitschel critique à son tour ces "anti jeux" : "On va s'ouvrir sur le monde en montrant ce que la France a de plus beau. (...) Les étoiles olympiques seront toujours dans mes yeux (...) c'est une fête et il ne faut pas enlever ça. Et puis faut arrêter de râler, si vous voulez faire des économies, moi je vous en fais faire des économies, et ce ne sera pas les jeux".

Les Jeux Paralympiques mis en avant

Pour autant, si Marielle Goitschel sera très attentive aux résultats sportifs des Jeux, elle n'ira pas forcément à Paris pour
les Jeux Olympiques, mais plutôt aux Paralympiques "parce que toute ma vie j'ai été marraine." L'athlète revient aussi sur France Bleu Pays Basque sur la culture de l'époque, dans les années 60, où elle a dû se battre contre le sexisme ambiant : "Moi je me suis souvent un peu engueulé avec les dirigeants. (...) Ils seraient tous au tribunal aujourd'hui."

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