TGV M, il faudra embaucher pour tenir la cadence selon André Fages, délégué CFE/CGC Alstom à Belfort

Le futur c'est aujourd'hui. La motrice du TGV M, le TGV du futur, a été présentée hier lundi en grande pompe depuis le site Alstom de Belfort, un train plus économique et plus écologique grâce à son long nez profilé. Une nouvelle technologie qui fait la fierté des Alstom mais qui nécessite une formation particulière pour les 150 à 200 personnes qui travaillent sur cette motrice. "Il faut renouveler les compétences" insiste Marion Faverger-Gaudry, cheffe de projet chez Alstom à Belfort qui précise que les salariés devront impérativement être formés.

Former c'est bien, embaucher c'est mieux

Une volonté de formation saluée par les syndicats mais qui réclament avant tout des embauches. " Si on veut maintenir la cadence sur la base d'une fabrication d'une douzaine de motrices par an, il faudra embaucher du personnel supplémentaire" insiste André Fages, délégué FCE/GCG chez Alstom à Belfort qui rappelle qu'en 2005, les salariés fabriquaient 125 locomotives par an soit deux par semaine, mais il y avait plus de monde à l'époque.