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Contre la réforme des retraites, la bataille va continuer promet la CGT Lacq-Mourenx-Orthez

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L'intersyndicale appelle ce jeudi 13 avril à une 12e journée de mobilisation contre la réforme des retraites, alors que le mouvement montre des signes de faiblesse, et que ce vendredi le conseil constitutionnel doit se prononcer sur la validation totale ou partielle du texte du gouvernement.

L'une des mobilisations de la CGT en Béarn, sur une plateforme de La Poste à Pau - Photo d'illustration
L'une des mobilisations de la CGT en Béarn, sur une plateforme de La Poste à Pau - Photo d'illustration © Radio France - Flore Catala

La 12e journée de grève et de manifestation contre la réforme des retraites ce jeudi 13 avril sera-t-elle la dernière ? C'est en tout cas la dernière avant peut-être la validation finale du texte du gouvernement, puisque le conseil constitutionnel se prononce ce vendredi 14 avril sur la conformité de la réforme. Et il y a de fortes chances que ses membres approuvent partiellement ou totalement le texte.

Ce n'est pas la fin de la mobilisation

Mais ça ne veut en aucun cas dire que c'est la dernière bataille maintiennent une partie des syndicats, comme la CGT. "On reste confiants, on reste déterminés à faire tomber cette réforme, promulguée ou pas promulguée" martèle Timothée Esprit, secrétaire générale de l'Union Locale CGT de Lacq, Mourenx et Orthez. "Je rappelle qu'en 2006, lors de la réforme du CPE, qui avait été promulguée, la bataille avait continué, et elle avait été retirée malgré sa promulgation".

Malgré la crainte d'une chute des chiffres dans les cortèges après la promulgation du texte, tous les espoirs restent permis selon Timothée Esprit : "On a connu des démobilisations et des remobilisations depuis le 19 janvier, parce qu'on est sur un temps assez long, ça fait plus de deux mois qu'on est mobilisés, et on a connu des crues et des décrues du mouvement. Donc on peut parier sur une démobilisation, mais on peut s'imaginer qu'on puisse aussi remobiliser à tout instant. Ca s'est produit, en février, on a connu des manifestations qui ont baissé et qui sont remontées en mars".

"Tout le monde est conscient que cette réforme est mortifère"

C'est pour ça que le secrétaire général continue les actions sur le terrain. Ce mercredi, avec une quinzaine de militants, il tractait sur le rond point de la place d'armes d'Orthez. La première action contre la réforme des retraites dans la ville. "Nous n'avions pas été assez sur le terrain sur Orthez, on avait privilégié le poumon économique à Lacq et Mourenx, et donc cette fois on a décidé Orthez parce que ça reste un bassin d'emploi important".

Dans toutes les usines de ces bassins, les taux de grévistes restent importants selon Timothée Esprit. "Les ouvriers savent que leurs conditions de travail leur enlève 10 ans d'espérance de vie. Donc tout le monde est conscient qu'elle est mortifère cette réforme et que finalement les ouvriers du bassin de Lacq et Mourenx ne connaîtront pas la retraite avec cette réforme là".

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