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Vanille Brissaud, du centre de sauvegarde de la faune sauvage Tétras Libre, près de Chambéry

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Le printemps c'est le temps des naissances dans la faune sauvage. Pour protéger les nouveau nés, il faut tenir son chien en laisse en forêt et dans les bois entre le 15 avril et le 30 juin. Sous peine d'une amende jusqu'à 750€. Vanille. Brissaud du centre Tétra Libre à Montagnole explique pourquoi.

Du 15 avril au 30 juin, les propriétaires de chiens doivent les promener en laisse dans les forêts et les bois.
Du 15 avril au 30 juin, les propriétaires de chiens doivent les promener en laisse dans les forêts et les bois. © Maxppp - Richard Villalon

Tétras Libre recueille les animaux sauvages blessés pour les soigner dans son centre de Montagnole près de Chambéry. Il arrive que ces animaux soient blessés par des chiens ?
Vanille Brissaud, chargée de médiation au centre Tétra Libre, à Montagnole : Ce n'est pas la cause d'accueil principale, mais ça arrive de temps à autre et surtout au printemps. C'est l'époque où il y a les naissances aussi bien pour les mammifères que pour les oiseaux. Ils sont dans les nids, ils ne sont pas encore autonomes et donc beaucoup plus vulnérables aux prédateurs. Il y a quelques semaines, on a eu un petit écureuil qui s'était fait déterrer par un chien, malheureusement.
Il y a d'une part les animaux qui ont des terriers, donc les blaireaux, les renards, les lapins, mais il y en a aussi qui y ont leurs animaux au sol. Donc par exemple, c'est le cas des petits de chevreuils, c'est le cas des lièvres. Quand les oiseaux commencent à s'émanciper, ils n' arrivent pas tojours à s'envoler du premier coup. Et donc ils sont au sol, complètement vulnérable.

Dans la mesure où ce ne sont pas des animaux menacés, leur reproduction n'est pas menacée ?
Vanille Brissaud : Tout va dépendre du comportement du chien. Par exemple si on prend le cas de bébé de renardeau, s'il s'approche pour renifler, qu'il regarde un peu et s'en va, c'est bon. Mais le risque souvent il joue avec, et avec les crocs ça fait des plaies. Quand on prend en charge ces animaux, il y a beaucoup plus de risques d'infection. Vous imaginez un petit renardeau dans la gueule d'un gros chien, ça peut faire des atteintes au niveau des organes.

Au centre Tétras Libre vous faites de la prévention auprès des particuliers ?
Vanille Brissaud : Oui, bien sûr. C'est une grosse partie de notre travail. Il faut savoir que tous les appels qu'on reçoit concernant des animaux en danger, en détresse ne débouchent pas forcément sur un accueil. Donc on va parfois conseiller aux gens de replacer les animaux dans le nid, dans le terrier, voire de ne pas y toucher du tout. Par exemple un fond de chevreuil dans la forêt tout seul, c'est tout à fait normal. La maman est juste allée se nourrir en laissant son enfant, mais il n'est pas en danger.

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