1er mai : "On n'est plus dans la même dynamique, mais on attend pas mal de monde à Paris"

"On n'est plus dans la même dynamique, mais on attend pas mal de monde à Paris", assure optimiste Benoit Martin, secrétaire général de la CGT à Paris. 15.000 à 30.000 manifestants sont attendus pour battre le pavé entre République et Nation à partir de 14h, contre 130.000 l'année dernière.

"Il n'y a pas de lutte fédératrice comme l'année dernière avec la réforme des retraites". Cette année, les syndicats partent aussi en ordre dispersé avec des revendications très variées : réforme de l'assurance chômage, salaires, austérité, la loi travail II à venir. "On va aussi parler de la paix, et de l'extrême droite", ajoute Benoit Martin.

Y'a-t-il une perte de sens ? " Le 1er mai sert à faire un rapport de force global. Le 1er mai est une journée de lutte, pour pouvoir négocier à chaud", selon le représentant de la CGT.

"Bloquer les JO n'est pas le but"

Dans le cortège parisien, des slogans pro-Palestine se feront entendre car c'est "dans l'ADN" du syndicat de lutter pour "l'auto-détermination des peuples".

Y'aura-t-il des détracteurs des JO ? En tout cas, Benoit Martin assure que "bloquer les JO n'es pas le but !". Ce mercredi, les éboueurs parisiens de la CGT appellent à la grève pendant toute la période des Jeux, après les préavis déposés dans la fonction publique, dans le transports, dans les hôpitaux. "C'est maintenant que le rapport de force se joue", rappelle Benoit Martin pour obtenir des compensations de salaires, des primes, des temps de congés... Mais "pas de formule magique pour déclencher un mouvement pendant les JO, ou avant", assure Benoit Martin, qui n'envisage pas pour l'instant de convergence de lutte dans tous ces secteurs.