Passer au contenu
Publicité

" Il y a un seul loup en Bretagne", assure Jean-Noël Ballot de l'association Bretagne vivante

À retrouver dans l'émission
- Mis à jour le
Par

Le plan Loup 2024/2029 a été dévoilé lundi 18 septembre par le gouvernement. Censé représenter un "tournant vers un meilleur équilibre" entre protection des troupeaux et conservation de cette espèce menacée, le texte est décrié à la fois par les éleveurs et les défenseurs du prédateur.

Le loup breton est d'origine germano-polonaise (image d'illustration)
Le loup breton est d'origine germano-polonaise (image d'illustration) © Maxppp - Philippe Greille

C'est un plan qui fait l'unanimité contre lui : le plan Loup 2024/2029 dévoilé lundi 18 septembre par le gouvernement, et ses 42 mesures. Il prévoit notamment un volet de prévention et de gestion des attaques, avec un accompagnement amélioré des éleveurs. Pour la Confédération paysanne, il entérine "le statut quo et la détresse". Et pour les associations de protection de la nature et de la biodiversité, il est purement "inacceptable", car il proclame, selon elles, "la chasse à mort du loup".

Pour Jean-Noël Ballot, administrateur de l'association Bretagne vivante et membre du groupe Loup Bretagne, "ce plan est la suite d'une politique un peu gribouille dans ce domaine, donc nous ne sommes pas très étonnés du résultat. On sait qu'il y a des élections européennes l'année prochaine, estime Jean-Noël Ballot, et le gouvernement cherche à donner des gages à des lobbys agricoles et de la chasse." À l'instar des associations de protection de l'environnement, il préconise la coexistence entre les éleveurs et le loup.

Le loup breton est d'origine germano-polonaise

En France, l'Office français de la biodiversité a recensé 1.104 prédateurs début septembre. En Bretagne, Jean-Noël Ballot précise "qu'un seul animal a été identifié, grâce à l'ADN contenu dans les poils prélevés". Ce loup est apparu en mai 2022 dans les Monts d'Arrée. Les analyses menées sur ses poils permettent d'en savoir plus sur ses origines, germano-polonaises selon nos informations. L'Office français de la biodiversité a communiqué ces informations aux membres du groupe loup breton. "Cela prouve, explique l'administrateur de Bretagne Vivante, que le loup est en train de recoloniser l'Europe par la population nordique. C'est une espèce très discrète qui cherche à fuir l'homme en général."

Épisodes

Tous les épisodes

Publicité

undefined