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Stéfaan Massart vice-président de la Fédération des CUMA en Gironde et Lot et Garonne

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La crise s'invite au salon de l'agriculture à Paris qui s'ouvre demain. Et si adhérer à une CUMA (coopérative d'utilisation de matériel agricole) était une des solutions pour éviter d'accumuler les difficultés économiques ? Question posée dans l'ECO d'ICI ce matin.

Stéfaan Massart vice-président de la Fédération des CUMA en Gironde et Lot-et-Garonne
Stéfaan Massart vice-président de la Fédération des CUMA en Gironde et Lot-et-Garonne - Capture écran

Il existe 100 CUMA en Gironde. Ce qui représente un quart des agriculteurs de notre département et un sur deux au plan national. Le principe de ces coopératives d'utilisation de matériel agricole, c'est que les professionnels mutualisent des moyens et achètent en commun des machines ou de hangars et mutualisent aussi la main-d'œuvre. Un cadre juridique qui permet à ses adhérents de "réduire les coûts de mécanisation" et "disposer d'outils performants". "Oui c'est sans doute une forme de protection, surtout pour des exploitations de petite taille" concède Stefaan Massart le vice-président des CUMA de Gironde et du Lot-et-Garonne, qui est aussi vigneron à Puynormand, près de St-Seurin-sur-l'Isle. "Il s'agit aussi d'échanger entre collègues et maintenir les tissus sociaux économiques" ajoute Stefaan Massart. Et avec cette crise, "le fait d'avoir un groupe, de pouvoir échanger, on est sans doute plus résilient, même si l'impératif économique demeure".

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