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À vos côtés, gare Saint Lazare en cette journée de grève

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Une grève nationale pour la hausse générale des salaires se déroule aujourd'hui. Quentin Lhui est parti à votre rencontre à la Gare Saint Lazare pour en parler.

France Bleu Paris devant la gare Saint Lazare
France Bleu Paris devant la gare Saint Lazare © Radio France - Quentin Lhui

On est à vos côtés en cette journée de grève nationale ce matin ! Un peu plus de monde sur les routes, un peu plus de monde dans les rues. Parmi les revendications ? Une hausse générale des salaires. On en parle ensemble, devant la Gare Saint Lazare. 

Benoît Martin, secrétaire générale de l'union départementale de la CGT
Benoît Martin, secrétaire générale de l'union départementale de la CGT © Radio France - Quentin Lhui

Benoît Martin, secrétaire générale de l'union départementale de la CGT a rejoint Quentin ce matin, en plein tractage. Pour lui, la journée est très attendue et il est le premier concerné : "J'ai des enfants qui font des études. C'est difficile de joindre les deux bouts. On est obligés de puiser dans le peu d'économies qu'on a pour finir les fins de mois. Je pense qu'il y a pas mal de gens qui sont prêts à se mobiliser aujourd'hui". La réception du public semble bonne : "On est bien reçus ! C'est pas toujours le cas quand les transports sont bloqués par exemple. Mais c'est pas le cas ce matin". Une bonne réception qui a ses limites tout de même, posés au café ce matin Quentin Lhui et son invité se sont fait apostrophé par le serveur en des termes peu élogieux. Du "très mauvais populisme, pas recevable. Ce sont des stéréotypes véhiculés. Syndicalistes et journalistes sont des gens qui travaillent. Nous avons le point commun d'être parfois des lanceurs d'alertes".  

Véronique attend son bus ce matin ! Et les revendications, même si elle les comprend, elle les trouve peu nécessaires en ce moment : "On est dans un cas de figures de crise où beaucoup d'aides ont été données à beaucoup de gens. C'est un peu tôt pour réclamer. En plus, selon la taille des entreprises, on n'est pas du tout dans le même cas de figure. Les TPE se demandent juste si leurs entreprises vont survivre. Pareil pour les PME. Et dans les grandes entreprises, ce n'est pas la grosse majorité du tissu économique". Elle voit bien que la vie est plus chère, surtout dans notre région : "Concrètement, les gens qui ont du mal, je ne suis pas sûr que ça soit ceux qui sont dans la rue aujourd'hui"

Aurélien vient de recevoir le tract de la manifestation : "On est tous au même point au niveau des salaires. C'est compliqué de parler salaire aujourd'hui quand tout le monde est dans la mouise, c'est un peu déplacé. On est sortis de crise, il faut passer à autre chose à un moment donné". Avec 2600€ de salaire net, il vit en province.

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