Claudine Ralle, de l'association "La Belle Poule" à Amboise, agit pour la Planète
Si nous agissions tous comme Claudine Ralle, de l'association La Belle Poule, nous n'aurions pas besoin de 2 ou 3 planètes pour continuer à vivre. Découvrez son parcours conscient et inspirant.
Les portraits de "Plus de temps à perdre"
Pendant les vacances, je vous propose de faire plus ample connaissance avec des personnes qui, après une prise de conscience ou un cheminement au long cours, se sont engagées pour la Planète, ont changé de vie, ont revu leurs valeurs. Des parcours inspirants qui vous donneront peut-être envie à vous aussi, de faire en sorte que demain soit possible pour les générations futures.
Des débuts peu prometteurs...
Dans son enfance, Claudine Ralle n'a pas été particulièrement sensibilisée à l'importance de la Nature, elle n'a pas été particulièrement éduquée de manière écologique excepté le fait qu'il ne fallait pas gaspiller, et encore moins de la nourriture... Comme elle nous l'explique, les choses se sont faîtes progressivement pour cette mère de 4 enfants qui a comme tout le monde rempli son caddie au supermarché. Ce n'est plus le cas aujourd'hui...
Laisser un monde vivable aux générations futures
Petit à petit, la prise de conscience s'est faîte et surtout celle que les générations à venir allaient hériter d'un monde peu enviable voire peu viable du fait des erreurs de leurs aînés. Son arrivée dans le café associatif La Belle Poule est du à un concours de circonstances, alors que fraîchement retraitée, elle avait du temps à offrir. Echanger, partager avec toutes les générations, créer du lien entre les personnes localement tout en faisant toutes sortes de choses les plus vertueuses possibles. On ne gaspille pas ici, on réemploie beaucoup et le mobilier du café a été construit avec de la récup notamment.
L'animation "Inventons nos vies bas carbone" pour aller encore plus loin
Claudine se déplace à vélo, ne mange pas de viande, ne met plus un pied dans un supermarché, cultive son potager et en fait profiter son entourage. S'il y a eu un déclic qui lui a fait faire quelques pas de plus, c'est lors de sa participation à une animation de l'association "Nos vies bas carbone" basée à Lussault sur Loire. Elle a compris, par l'exemple aussi donné par les créateurs de ce concept, qu'on pouvait vivre de manière résiliente et être heureux.
Pour autant, quand on l'interroge sur l'avenir, Claudine s'avoue pessimiste et trouve (comme tous les scientifiques lanceurs d'alerte) que les choses ne vont pas assez vite. Les jeunes doivent s'impliquer en politique nous dit-elle et en même temps, on ne peut pas qualifier ceux qui se bougent pour un monde vivable d'écoterroristes.
