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Ciné-débat le 16 avril au Rabelais de Chinon "Tchernobyl, le monde d'après"

À retrouver dans l'émission
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Mardi 16 avril ne manquez pas la projection du film de Marc Petitjean et Yves Lenoir "Tchernobyl le monde d'après" suivie d'un débat au cinéma Le Rabelais à Chinon.

Forêt signalée comme radioactive à Tchernobyl
Forêt signalée comme radioactive à Tchernobyl © Getty - @German Meyer

C'était il y a 38 ans...
​Le 26 avril 1986, le réacteur n°4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl explose. L'énergie libérée par l'explosion entraîne l'émission brutale dans l'atmosphère des produits radioactifs contenus dans le cœur du réacteur nucléaire qui contaminèrent, selon certaines estimations, jusqu'aux trois quarts de l'Europe. Un nuage radioactif, composé de césium 137 a bien survolé la France.
Où en sommes-nous aujourd'hui ? Qu'est devenue la ville de Tchernobyl ? Comment vivent les populations alentour ? Quels impacts sur la santé des humains et du vivant en général ? Quels impacts sur nous en France et plus particulièrement en Touraine ? Avons-nous raison de miser sur l'énergie nucléaire ? Autant de questions qui pourront être soulevées le 16 avril lors de cette soirée ciné-débat organisée par le Collectif Réseau Sortir du Nucléaire Touraine autour du film de Marc Petitjean et Yves Lenoir "Tchernobyl le monde d'après".

Raviver la mémoire et être conscient des risques
C'est le but de cette soirée, nous confie Françoise Blondin, membre du Collectif Réseau Sortir du Nucléaire Touraine. En effet, devant les décisions de notre gouvernement à construire toujours plus de centrales nucléaires, elle nous alerte sur les risques encourus, la centrale de Tchernobyl n'étant pas une centrale plus dangereuse que celles que nous avions en France. Rester attentif au fait que cette technologie est humaine, donc faillible et n'offre pas forcément le niveau de sécurité auquel on pourrait s'attendre, voilà ce que souhaite Françoise Blondin et Collectif Réseau Sortir du Nucléaire Touraine en organisant cette soirée. 
Il faut dire aussi que si Tchernobyl reste une zone d'exclusion, la radioactivité rejetée a contaminé toutes les régions autour, la pollution radioactive au césium 137 notamment, a contaminé les sols et tout le vivant, mammifères, oiseaux, insectes et humains bien entendu. Une grande partie de l'Europe n'y a pas échappé, la France non plus.

Ciné-débat à Chinon le 16 avril à 20h30 et rencontre le 26 avril
Documentez-vous, questionnez le passé et l'avenir, nous sommes tous concernés par ce qui s'est passé à Tchernobyl alors n'oublions pas et restons vigilants.
RDV à la projection du film "Tchernobyl le monde d'après" le 16 avril à 20h30 au cinéma Le Rabelais à Chinon.
Notez également que le 26 avril, date anniversaire de Tchernobyl, le Collectif Réseau Sortir du Nucléaire Touraine sera présent pour vous rencontrer et échanger à Tours, place Jean Jaurès de 16h à 19h.

"Tchernobyl le monde d'après" synopsis
Plus de trois décennies après Tchernobyl, la vie dans "le monde d'après" reste l'objet de témoignages limités et de reportages contradictoires allant du lénifiant à l'apocalyptique. L'évolution de l'état de santé de la population nourrit des controverses irréductibles, nombre d'études allant jusqu'à omettre le facteur radiations dans son incontestable dégradation. L'ancienne génération peut croire la page à peu près tournée, une page que les jeunes générations sont en majorité incapables de situer dans l'histoire du XXe siècle. La désinformation a de plus en plus le champ libre. Ainsi, après avoir instillé l'idée que la Zone Interdite était un véritable Eden, des auteurs de cette désinformation ont entrepris de donner à croire qu'habiter dans une région contaminée est une expérience valant d'être vécue – une chance, à Tchernobyl comme à Fukushima ! Début mai 2016, l'association Enfants de Tchernobyl Belarus a décidé de combler un vide en donnant la parole à quelques unes des rares personnes qui ont consacré leur vie à réduire autant que possible les risques et dommages qui menacent la population du fait d'un environnement radioactif. Surmontant le syndrome de la victime, refusant toute passivité fataliste, elles se dressent comme des figures de "derniers liquidateurs" investies dans une tâche sans fin – vivantes incarnations du Mythe de Sisyphe. Ce film a pour ambition première de leur rendre justice.

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