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La ferme du Thieu, un modèle d’exploitation locale et biologique en circuit court

À retrouver dans l'émission
Circuits courts en Gascogne
Du lundi au vendredi à 7h55 et 16h20
- Mis à jour le
Par

Ancien utilisateur de produits chimiques, Sébastien Galloy a fait le pari du naturel et du local. En abandonnant le maïs, le tournesol ou encore le soja, l’agriculteur mise sur la production d’anciennes espèces typiquement landaises qui respectent la biodiversité.

Les champs de la ferme du Thieu, ou le non-travail du sol
Les champs de la ferme du Thieu, ou le non-travail du sol - Sébastien Galloy

Comme il le dit lui-même, Sébastien Galloy est un « repenti de la chimie ». Après son acquisition de la ferme du Thieu à Créon d'Armagnac en 2014, il s’intéresse au sol sableux des Landes et à un mode d’agriculture de conservation qui favorise la biodiversité. C’est suite à ce choix, contre-productif mais pro-environnemental, que Sébastien fait appel à Terre de liens pour l’aider à poursuivre son activité. En rachetant son terrain, le réseau associatif règle ses problèmes fonciers et lui permet de produire autrement… 

Sébastier Galloy sur le terrain
Sébastier Galloy sur le terrain - Sébastien Galloy

Un retour au terroir et aux modes de production d’antan

Aujourd’hui, l’agriculteur revient aux semis traditionnels des Landes : trèfle incarnat, fenugrec, mélilot… Des plantes peu intéressantes pour le particulier, mais très demandées par les intermédiaires régionaux. En vendant directement ses produits aux professionnels, il renoue avec les modes de production traditionnels : l’agriculteur fournit les meuniers, qui eux-mêmes vendent leur farine aux boulangers – un modèle qui permet le respect de l’environnement et favorise le marché local.

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