Fromage de chèvre en Haut Vallespir

Avez-vous déjà rêvé de tout plaquer, d’abandonner cette vie urbaine à Perpignan, Prades, Thuir, Céret et de partir élever des chèvres à la montagne ?

Alors c’est un peu cliché, c’est pas faux et puis après il faut quand même assumer ce choix. 

Nous on vous propose de rester un peu au cœur de votre quotidien et de plonger dans l’univers d’un passionné, Boris. Son métier : élever des chèvres à Prats de Mollo la Preste, au-dessus de Céret et Amélie les Bains. Et avec le lait qu’il recueille, Boris concocte de délicieux fromages. Rencontre.

La liberté

A 1 150 mètres d’altitude, des animaux qui évoluent en liberté, le grand air de la montagne et de l’épanouissement.

Boris : 

Toute la journée elles sont dehors, dans les montagnes en train de manger, puis le soir je vais les chercher à 5 heures, je les rentre et je leur fait la traite.

La traite

C’est un moment fort du quotidien de Boris à 17h30, une traite à laquelle on peut  assister en respectant les gestes barrières en cette période de crise.

Boris : 

ça va être des petits groupes et par tour de rôle, à 5h et demi, j’ouvre bien les portes pour que ça s’aère et puis il y a possibilité en faisant une rotation par deux, trois personnes.

Les fromages 

Comme classique au fil de l’année, la faisselle et la tomme, mais pas uniquement.

Boris : 

J’ai aussi du demi sec, de 10, 12 jours d’affinage, de l’affiné et du crémeux, le crémeux c’est celui qu’on peut faire fondre au four en chèvre chaud, pour mettre sur salade ou sur pain grillé. Vu que c’est la fin de la saison en ce moment j’ai plus de tomme. Il faudra attendre l’année prochaine au mois d’avril pour avoir de la tomme.

Pour trouver Boris à la Preste, rien de plus simple, il y a des panneaux qui indiquent la bonne direction. Nous sommes chez les Chevriers Catalans.

Le rendez-vous des circuits courts sur France Bleu Roussillon avec l’appui de la Chambre d’Agriculture des Pyrénées-Orientales.