Violences intrafamiliales : Marie et Hauteclair ont fui des hommes violents
Marie Blandin et Hauteclair Dessertine ont fui pour sauver leur peau. Dans "C'est la vie", elles racontent les violences intrafamiliales, une vie avec un père et un compagnon violents, des souvenirs traumatiques et une profonde volonté de prêter main forte.
Violences physiques, sexuelles, mais aussi psychologiques ou économiques : 244 000 victimes de violences conjugales ont été enregistrées par la police en 2022. C'est 15% de plus que l'année précédente. Marie Blandin a vu sa mère souffrir de la violence de son père, et Hauteclair Dessertine a subi les coups de son compagnon.
Au micro de Géraldine Mayr, Marie Blandin se souvient de la crainte du retour de son père le soir, des proches qui minimisent, de ceux qui font comme s'ils ne voyaient rien. Elle raconte ensuite la lente descente de son père vers la dépression et l'alcoolisme. Marie en est sûre, l'anxiété la suivra toute sa vie.
Pour Hauteclair Dessertine, c'est après un deuil qu'elle rencontre cet homme qui la violentera quand elle tombe enceinte. Les coups et les insultes pleuvent. Il ira jusqu'à installer sa maîtresse dans leur appartement. Puis le déclic, l'aide des proches jusqu'au jour de la fuite.
Prêter main forte aux victimes de violences conjugales
Les deux femmes retracent, à travers des trajectoires différentes une même violence dirigée vers les femmes, les enfants, les animaux du foyer. Des hommes alcooliques, dépendants et en colère.
Hauteclair Dessertine a cofondé l'Union Nationale des Famille de Féminicides, et Marie Blandin est bénévole pour l'association 125 et après.