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Un tour du monde écolo, c'est possible ?

À retrouver dans l'émission
Géraldine Mayr retrace la vie de ses invités tous les jours dès 15h
Du lundi au vendredi à 14h
- Mis à jour le
Par
  • France Bleu

Tourisme et écologie, est-ce (vraiment) compatible ? Siméon Baldit de Barral est ce qu'on appelle un "grand voyageur". Il a commencé, un peu comme tout le monde, par l'avion. Puis, il a découvert le stop, avant de s'embarquer pour un tour du monde à vélo.

Siméon et son cousin ont fait le tour du monde à vélo, pendant un an et demi : peut-on concilier voyage et conscience écologique ?
Siméon et son cousin ont fait le tour du monde à vélo, pendant un an et demi : peut-on concilier voyage et conscience écologique ? © Getty - Justin Paget

Siméon était destiné à construire des ponts. Après ses études d'ingénieur, il a pourtant contourné le schéma traditionnel du CDI et de la vie de bureau pour partir à l'aventure, et pas n'importe laquelle : faire un tour du monde à vélo. Il raconte dans "C'est la vie".

Le tourisme représente environ 8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, selon une étude publiée en 2018 dans la revue Nature Climate Change. Le secteur aérien a également sa part de responsabilité dans le dérèglement climatique dû à l'activité humaine : il y a contribué à hauteur de 3,5% au niveau mondial, selon une autre étude publiée en 2021 dans la revue Atmospheric Environment.

"On n'était pas spécialement cyclistes, mais on voulait expérimenter un nouveau mode de transport plus écologique" : Siméon et son cousin font le constat qu'ils ont beaucoup voyagé, "de manière pas très écolo". Ils s'embarquent dans ce tour du monde à quatre roues : " le vélo, c’est aussi un vecteur de rencontre". Au total, ils traversent 26 pays, et parcourent plus de 18 000 kilomètres. Une traversée pendant laquelle ils dorment en tente ou chez l'habitant.

Comment se fait la prise de conscience écologique ? Comment partir loin en évitant l'avion ? Comment organiser un tel voyage ? Combien ça coûte ? Qu'apprend-on au cours d'un périple comme celui-là ?

Quand l’imagination active peut sauver le monde. | Siméon Baldit de Barral | TEDxESCD3A

"J'ai compris qu'il fallait revoir notre rapport à l'avion"

Les deux comparses de voyage ont dû prendre 4 fois l'avion en un an et demi de voyage, "c’est une catastrophe en termes de bilan carbone alors qu’on a voyagé à vélo le reste du temps, et qu’on a fait tous les efforts du monde pour minimiser notre impact", résume Siméon. "C’est là que j’ai compris qu’il fallait vraiment revoir notre rapport à l’avion."

Au retour de son périple, il fonde l'association On the Green Road, pour sensibiliser aux enjeux socio-environnementaux et ouvrir de nouveaux imaginaires autour du voyage, avec de nombreux outils comme la "Carte à Impact Positif". Siméon a aussi publié Les Facéties du stop aux éditions Transboréal.

La carte VIP, "Voyage à Impact Positif" créée par l'association On the Green Road
La carte VIP, "Voyage à Impact Positif" créée par l'association On the Green Road

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