Dans le quotidien de Mathilde, escort girl

Mathilde Davril est escort girl. Une travailleuse du sexe qui porte un pseudonyme, parce qu'elle ne souhaite pas que son nom soit associé à vie à cette activité. La quadragénaire n'a pas vraiment le profil-type du cliché de la prostituée : elle est responsable commerciale le jour et le soir, escort girl. Elle raconte son quotidien dans "C'est la vie".

Elles seraient entre 30 et 44 000 en France à exercer ce métier. La prostitution n'est pas illégale, c'est le proxénétisme et le recours à la prostitution qui l'est. "Nous sommes des milliers à exercer ce métier de façon éclairée et consentie", explique Mathilde, qui milite pour la dépénalisation des clients.

Quel est le quotidien d'une escort girl ? Peut-on exercer ce métier en étant en sécurité ? Comment en parler à ses proches ? Qui rencontre-t-on ?

"Ça m'a permis de découvrir ma sexualité"

Mathilde assume aujourd'hui pleinement cette activité parallèle qu'elle exerce depuis dix ans en parallèle de son métier. Au commencement de l'escorting, il y a eu la déception de multiples rencontres amoureuses qui ne débouchent sur rien. Elle décide donc de reprendre le pouvoir sur sa sexualité.

"C’est sympa et ça me sort de mon quotidien : je passe des soirées dans des grands hôtels, je rencontre des hommes intéressants, qui m’attendent et sont heureux de me voir", raconte Mathilde. "Ça m’a aussi permis de découvrir ma sexualité, et de prendre du plaisir."

Mathilde Davril témoigne son parcours d’escort dans un livre, 300 de l’heure, le prix de ma liberté, publié aux éditions Max Milo.