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Hommage aux Bougnats

À retrouver dans l'émission
Thierry Bœuf vous emmène la découverte des bistrots parisiens
Samedi et dimanche à 07h15 et 10h30
- Mis à jour le
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Cet art de vivre parisien par excellence que l’on doit aux Auvergnats, Aveyronnais et autres du Cantal appelés autrefois les Bougnats

Hommage aux Bougnats
Hommage aux Bougnats © Getty - Francesco Riccardo Iacomino

À l’occasion de la semaine des bistrots dans la capitale, la mairie de Paris a décoré 62 patrons d’établissements de la grande médaille de Vermeil de la ville. L’on doit, pour beaucoup, cet art de vivre parisien par excellence, aux Auvergnats, Aveyronnais et autres du Cantal appelés autrefois les Bougnats. Pour bien comprendre ce qu’était le métier de bougnat, vous pourrez entendre dans notre podcast un extrait du journal d’Yves Mourousi en 1975.

Les bars tabac et les bistrots parisiens ont remplacé petit à petits les Bougnats. Certains ont fait la grandeur de la profession, Marcellin Cazes et sa brasserie Lipp, Paul Boubal et l’emblématique café de Flore, Louis Vaudable de la grande maison Maxim’s. D’autres, plus modestes, avaient vite compris que l’activité du casse-croute arrosés de Beaujoilais, de Gaillac ou de vins d’Auvergne allaient remplacer le dur labeur de livreur de charbon comme le pittoresque monsieur Tourrette, originaire de Saint Flour dans le Cantal et qui a tenu son “Cafés bois charbons” au 70, rue de Grenelle jusqu’en 1970.

Des centaines de Bougnats comme Tourrette ont ainsi disparu, Cantalous et Aveyronnais qui donnaient à Paris cette belle allure populaire. Presque miraculeusement, le nom Tourrette est toujours gravé au 70, rue de Grenelle, une galerie d’art ayant remplacé le bistrot.

Reste cependant l’esprit des Auvergnats de Paris, un journal hebdomadaire qui porte le même nom et tiré à 11000 exemplaires, et encore quelques rares arrières petits enfants qui perpétuent la tradition, deux adresses incontournable pour bien manger : “La petite table” de Christophe Boyer, 8, avenue de Versailles dans le XVIème arrondissement, qui fait venir ses œufs de ferme, sa viande, ses terrines et son fromage de sa région d’Aurillac, et puis “L’imprévu”, avenue Anatole France à Vitry Sur Seine et Laurent Roucous dégaine une saucisse sèche aveyronnaise d’anthologie à son comptoir où coulent à foison de magnifiques crus du Beaujolais. Vive l’Aveyron, vive le Cantal et vive l’Auvergne à Paris !

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