Suis-je un bon parent ? Par Béatrice Mabilon-Bonfils

 Je propose aujourd’hui un petit temps réflexif sur nos relations avec nos enfants que ceux-ci soient tout jeunes, ou adolescents d‘ailleurs. Est-ce que je suis un bon parent ? Est-ce que je suis bien la scolarité de mes enfants ? Mais aussi est-ce que j’ai des relations de qualité avec mes enfants ? Est-ce que j’en fais trop ? Pas assez ? Beaucoup de parents s’interrogent et quand on a le temps le week-end, on peut en profiter pour faire un petit pas de côté, se poser… et y réfléchir.

Freud l’a dit : « parents, quoi que vous fassiez vous ferez mal » Derrière la semi-boutade, on peut réfléchir à la question : nous mettre trop la pression n'est bon ni pour vous, ni pour vos enfants. Si on donne beaucoup, on attend beaucoup « avec tout ce que j'ai fait pour toi ! »  Et la dette s'accroît …

Ma petite clé n °1 : ne soyez pas un parent chasse-neige : vous savez, celui qui veut aplanir toutes les difficultés de ses enfants, être attentif à tout, ….. Ça renvoie aussi à un besoin de contrôle. On peut faire une petite introspection et se demander quelle relation avait avec nos parents? Et surtout comment on se sentait ? Trop contraint ? Ou alors trop libre et sans soutien ? Ça va nous éclairer. Et puis le parent chasse-neige qui en fait trop, il souvent énervé, épuisé et la relation s’en ressent. Nos enfants sont des éponges : si nous sommes bien, ils seront bien.

Ma petite clé n° 2 : pour y arriver il faut trouver des temps de respiration et des temps de partage avec ses enfants.

Le week-end, c’est le bon moment. On va s’octroyer des petits riens que pour soi. Si on n’y arrive pas de soi-même, on l’exprime en famille « aujourd'hui de 15 à 16 h, c’est mon moment à moi » (je fais du yoga, j'écoute mon chanteur préféré ou je passe une heure au téléphone avec un copain et tout ça sans culpabilité !) et on s’y tiendra parce que tout le monde va vous le rappeler.

Bref, je prends un vrai temps de pause. On a besoin de temps de « petits bonheurs » pour relâcher la pression, pour être bien avec soi et avec les autres. 

Comme toujours le bonheur ça s’apprend …