Les errements de la défense girondine face à Bastia

Des errements défensifs qui coûtent cher

Nelson Diaz du stade bordelais : "Au niveau des trous, des situations et des comportements de joueurs qui en disent long, et notamment sur le deuxième but. Ou encore une fois, le défenseur court à côté et attend passivement que les choses se passent et une réaction trop tard et trop tardive quand ils voient que le ballon pourrait être récupéré. Donc c'est un petit peu ce mal être défensif qui fait mal puisque remonter trois buts, même si on fait une bonne entame de seconde période pour revenir à deux buts, ça reste quand même très difficile."

Karel Weic du site internet maligue2.fr : "Effectivement, il y a un mot qui a été dit par par Nelson, c'est la passivité. C'est à dire que sur les buts inscrits qui sont en plus, comme vous l'avez dit, sur une sur une courte période de 30 minutes, ça change totalement le match. Ça, ça tue presque le match en 30 minutes. Il y a beaucoup trop de passivité, beaucoup trop de temps qui est laissé aux joueurs de Bastia. Si Christophe Vincent arrive à avoir un peu le temps et l'espace pour conclure tranquillement, un petit piqué, je pense que ça en dit long aussi sur l'espace qui lui a été laissé et puis même sur le troisième but au final. Il a beaucoup trop de facilité à rentrer dans la surface, à ajuster sa frappe. Donc effectivement, il faut vite se remobiliser sur le plan défensif et prendre conscience que voilà, il y a encore quelque chose à jouer sur cette fin de saison."

Trois changements à la mi-temps

Nelson Diaz **: "Il faut changer des choses quand on est entraîneur et on veut créer forcément un déclic envers les joueurs et l'équipe. Donc c'est un moment fort pour un entraîneur. Parce que oui, on choisit de sortir son capitaine (Barbet), ce qui n'est pas facile. Ce sont des choix d'entraîneur, donc un choix presque gagnant puisque vous revenez avec deux buts. Mais bon, après il subit peut être aussi le fait que tout le monde est passé au travers et on doit choisir."

Karel Weic : "C'est vrai que globalement, trois changements à la 46ᵉ, pour moi c'est clairement un message envoyé au vestiaire, au groupe. Les murs ont dû trembler à la mi temps. Et puis en plus, au delà même de Barbet, tu changes ta charnière centrale. Donc je pense que c'est assez révélateur aussi de ce que Albert Rieira a vu et ce qu'on a vu et ce dont on a parlé il y a quelques minutes. C'est à dire qu'il y avait beaucoup trop de passivité et il fallait remettre des têtes un peu plus fraîches sur le terrain pour la seconde période. Parce que mine de rien, avec un but en fin de seconde mi temps, on pouvait espérer.  Je pense qu'il y avait aussi la volonté de remettre des joueurs qui n'avaient pas vécu cette première période compliquée.