PORTRAIT - A Rezé, Jean-Luc élève des vaches préhistoriques 

Jean-Luc Queignec est l’un des rares éleveurs d’Auroch. Des bovins à l’allure préhistorique, installés depuis six ans sur les bords de Sèvre, à Rezé, dans une démarche d’écopâturage et de préservation de l’espèce.

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En effet l’Auroch, dont le dernier spécimen a disparu au 17ème siècle en Pologne, est une race reconstituée. Ces animaux rares, sont issus du croisement de plusieurs races bovines rustiques, mené dans les années 1920, dans le but de faire renaître, l’Aurochs originel, ce bœuf sauvage qui fascinait tant nos ancêtres préhistoriques, représenté sur les peintures rupestres de la grotte de Lascaux en Dordogne.

D’ailleurs, « Knaw », le premier taureau que Jean-Luc a installé sur les prairies de Sèvres, en plein cœur de la métropole nantaise, a depuis rejoint le parc préhistorique de Lascaux. Il est depuis peu le papa du tout premier Auroch périgourdin…

Mais le nom, du majestueux bovin, résonne encore dans les prairies rezéennes. Jean-Luc continue de l’employer pour appeler ses bêtes, qui accourent pour lui manger dans la main !

Stetson vissé sur le crane, chemise canadienne, la silhouette de l’éleveur, qui a d’abord conduit un attelage aux couleurs du FC Nantes, puis émerveillé les enfants avec sa tenue de lapon et son renne, est bien connue des promeneurs nantais. D’autant que Jean-Luc aime à partager sa passion, surtout auprès des enfants, pour lesquels il n’est jamais avare d’histoires…